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La CE un peu plus optimiste pour la reprise en Europe

LES PRÉVISIONS DE LA COMMISSION EUROPÉENNE

BRUXELLES (Reuters) - La croissance économique de la zone euro devrait être un peu plus soutenue que prévu initialement cette année grâce à la faiblesse des prix du pétrole, la dépréciation de l'euro et à des politiques budgétaires et monétaire plus engagées dans le soutien à l'économie, a estimé mardi la Commission européenne.

Dans ses prévisions économiques de printemps, l'exécutif communautaire prévoit également une remontée de l'inflation en fin d'année et un recul du chômage.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro devrait atteindre 1,5% en 2015, soit 0,2 point de plus que prévu il y a trois mois. Celle de l'ensemble de l'Union européenne est prévue à 1,8%, contre 1,7% attendu en février.

Pour 2016, la Commission confirme prévoir une croissance de 1,9% dans la zone euro et de 2,1% dans l'ensemble de l'UE.

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"Les économies européennes bénéficient d'une conjonction de facteurs favorables : maintien des prix du pétrole à des niveaux relativement bas, croissance mondiale soutenue, poursuite de la dépréciation de l'euro, et politiques économiques opportunes dans l'UE", explique la Commission, autant de facteurs ponctuels venant stimuler une reprise qui, sans eux, resterait "timide".

La CE note aussi l'impact de la politique d'assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne (BCE), qui fait baisser les taux d'intérêt et améliore les conditions du crédit, et salue le caractère neutre ("ni resserrement, ni relâchement") des politiques budgétaires.

AMÉLIORATION EN FRANCE, DÉGRADATION EN GRÈCE

Les prix à la consommation devraient ainsi augmenter de 0,1% cette année, alors que la CE prévoyait une baisse d'autant en février, et de 1,5% en 2016 (contre 1,3%).

Le taux de chômage dans la zone euro, lui, devrait reculer à 11,0% cette année et 10,5% l'an prochain, contre 11,2% et 10,6% respectivement prévus il y a trois mois.

"L'économie européenne ne s'était pas portée aussi bien depuis plusieurs années, son redressement étant favorisé à la fois par des facteurs externes et par des mesures qui commencent à porter leurs fruits", a déclaré Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires.

La Commission a entre autres revu en hausse sa prévision de croissance 2015 pour l'Allemagne, la première économie européenne, à 1,9% contre 1,5%, et pour la France, à 1,1% contre 1,0%.

Bruxelles a en revanche nettement réduit son estimation de la croissance grecque, qui ne devrait pas dépasser 0,5% cette année selon elle, soit cinq fois moins qu'attendu en début d'année, en raison de l'incertitude politique et des difficultés de financement d'Athènes.

Pour Pierre Moscovici, le débat sur les moyens de réduire la dette publique de la Grèce ne pourra avoir lieu qu'après la conclusion d'un accord entre Athènes et ses créanciers sur un programme de réformes "cohérent, détaillé, complet et qui permettra à l'économie grecque de se redresser".

(Jan Strupczewski, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)