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La canicule donne des sueurs froides à l'économie

(Getty)
(Getty)

La canicule qui touche actuellement la France a un impact négatif sur la productivité des salariés, et coûte donc cher aux entreprises.

Horaires allégés voire réduits, difficultés à travailler, c’est évident, la canicule qui sévit en France nuit à l’efficacité des travailleurs. S’il est difficile de chiffrer précisément les conséquences sur l’économie française, La Tribune rappelle que l’OMS (Organisation mondiale pour la santé), s’est penchée sur la question.

En collaboration avec l’Organisation internationale du travail (OIT), l’OMS a publié, en avril 2016, une étude appelée “Changement climatique et travail : impacts de la chaleur sur les lieux de travail”. Conclusion : d’ici 2030, la baisse de la productivité liée aux fortes chaleurs pourrait coûter 2.000 milliards de dollars par an, soit 1 790 milliards d’euros.

Des pertes de productivité conséquente en Asie

Autre conséquence, concernant le bâtiment et l’agriculture, des secteurs fortement exposés, où la production pourrait baisser de 20% dans la seconde moitié du siècle. De fortes inégalités s’observent à travers le monde.

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Dans le scénario le moins pessimiste, une hausse de 1.5 degrés d’ici 2085, en région Asie et Pacifique, le Cambodge serait le pays le plus touché avec des pertes de productivité estimées à 5,09% par heure diurne de travail.
En Afrique, le Burkina Faso serait le plus impacté avec des pertes potentielles de 4,11%. L’Europe serait relativement épargnée. Pour la France, la perte est évaluée à 0,01%.