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La BCE envisage l'achat de créances douteuses italiennes

par Giuseppe Fonte et Francesco Canepa

ROME/FRANCFORT (Reuters) - La Banque centrale européenne (BCE) est en discussions avec le gouvernement italien sur l'achat éventuel de portefeuilles de créances douteuses dans le cadre de son programme d'achats d'actifs et sur l'acceptation de ces titres comme garantie des banques dans ses opérations de refinancement, a déclaré le Trésor italien.

Une telle démarche pourrait donner un élan important à la mise en oeuvre de l'accord conclu récemment entre Rome et la Commission européenne pour tenter de libérer les banques italiennes d'une partie de leurs 200 milliards d'euros de créances douteuses, afin de leur permettre d'augmenter leurs prêts aux entreprises et aux ménages.

Elle risquerait néanmoins d'alimenter, dans d'autres pays de la zone euro, le débat sur les risques que prendrait la BCE en achetant des titres adossés à des actifs (asset-backed securities, ABS) intégrant des prêts en situation d'arriérés.

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Des responsables du Trésor italien ont déclaré à des journalistes que la BCE pourrait acheter de tels ABS dans le cadre de son programme d'achats d'actifs, d'un montant global prévu d'environ 1.500 milliards d'euros, ou qu'elle pourrait accepter que des banques italiennes les apportent comme garantie dans ses opérations de refinancement.

La BCE s'est refusée à tout commentaire.

Une source de la BCE avait déclaré en novembre que l'achat de créances à risque pourrait être une option de dernier recours pour la banque centrale si la situation économique de la zone euro devenait "vraiment mauvaise".

Depuis novembre 2014, selon les données de Datastream, la BCE a acheté en moyenne pour 1,19 milliard d'euros d'ABS par mois, la grande majorité de ses achats se portant sur des titres adossés à des prêts de qualité.

Les règles actuelles autorisent l'institution à acheter des ABS à condition qu'ils soient notés au-dessus d'un certain seuil, afin que la qualité de son bilan ne soit pas dégradée.

Ce principe implique qu'elle ne peut acheter que des tranches "senior" d'émissions de titres, c'est à dire les dernières à devoir supporter des pertes en cas de non-remboursement de certains des prêts du portefeuille titrisé.

Il restreindrait donc le champ potentiel des ABS italiens susceptibles d'être rachetés par la BCE.

Les banques italiennes pourraient toutefois améliorer la notation de leurs tranches senior en achetant la garantie de l'Etat, à condition qu'au moins la moitié des tranches "junior" soient vendues.

(avec John O'Donnell; Marc Angrand pour le service français)