Publicité
La bourse ferme dans 6 h 40 min
  • CAC 40

    8 121,38
    +15,60 (+0,19 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 027,24
    +19,07 (+0,38 %)
     
  • Dow Jones

    38 503,69
    +263,71 (+0,69 %)
     
  • EUR/USD

    1,0685
    -0,0019 (-0,18 %)
     
  • Gold future

    2 331,90
    -10,20 (-0,44 %)
     
  • Bitcoin EUR

    62 370,90
    +424,39 (+0,69 %)
     
  • CMC Crypto 200

    1 438,83
    +14,73 (+1,03 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,98
    -0,38 (-0,46 %)
     
  • DAX

    18 205,44
    +67,79 (+0,37 %)
     
  • FTSE 100

    8 083,17
    +38,36 (+0,48 %)
     
  • Nasdaq

    15 696,64
    +245,33 (+1,59 %)
     
  • S&P 500

    5 070,55
    +59,95 (+1,20 %)
     
  • Nikkei 225

    38 460,08
    +907,92 (+2,42 %)
     
  • HANG SENG

    17 201,27
    +372,34 (+2,21 %)
     
  • GBP/USD

    1,2427
    -0,0026 (-0,21 %)
     

La Banque d'Angleterre prévient des conséquences d'un Brexit

LONDRES (Reuters) - Le sterling pourrait chuter et le chômage augmenterait probablement si la Grande-Bretagne quittait l'Union européenne (UE), estime la Banque d'Angleterre (BoE).

La banque centrale, qui a voté à l'unanimité le maintien de son taux d'intervention à 0,5%, comme prévu, estime que dans le cas d'un "Brexit" le 23 juin, ménages et entreprises s'abstiendraient sans doute de dépenser et d'investir.

Le gouverneur Mark Carney, qui estimait jusque là qu'un Brexit constituait le risque intérieur le plus menaçant pour la stabilité financière, a renchéri jeudi en déclarant qu'il pourrait être également dommageable pour l'économie mondiale dans son ensemble.

La BoE affirme qu'il y a de plus en plus de signes montrant que le scrutin sur le Brexit pèse sur l'économie mais elle estime que celle-ci récupèrerait totalement si le "oui" au maintien dans l'UE l'emportait le mois prochain.

PUBLICITÉ

Mark Carney a prévenu que les risques d'une sortie de la Grande-Bretagne de l'UE "pourrait inclure une récession technique".

Il a ajouté qu'elle se traduirait par "un ralentissement marqué de la croissance et une augmentation notable de l'inflation."

"C'est un jugement qui n'est pas fondé sur une lubie (...) C'est le jugement du comité de politique monétaire (CPM) indépendant et c'est le jugement de tous les membres du CPM", a-t-il insisté.

Le gouverneur de la BoE a aussi mis en garde contre une baisse de l'investissement direct étranger (IDE) en Grande-Bretagne qui contribue au financement du déficit de la balance courante, en cas de Brexit.

"Une proportion substantielle du financement (du déficit des comptes courants) passe par l'investissement direct étranger et il apparaîtrait que l'une des considérations prises en compte pour ces investissements directs étrangers - pour une partie au moins - tient au statut du Royaume-Uni vis-à-vis de l'UE", a-t-il dit.

"Le remplacement de l'IDE se traduira vraisemblablement, toutes choses égales par ailleurs, par des primes de risques plus élevées sur une gamme d'actifs libellés en sterling et des coûts de financement plus élevés."

La BoE a revu en baisse ses prévisions de croissance en raison surtout d'une productivité plus faible et d'une augmentation de l'épargne des ménages motivée par la situation économique d'ensemble.

Ses prévisions reposent sur l'hypothèse que Londres restera dans l'UE et la BoE suppose aussi que la glissade du sterling ces six derniers mois est pour moitié momentanée.

Le BoE prévoit 2,0% de croissance en Grande-Bretagne cette année et 2,3% en 2017, au lieu de 2,2% et 2,4% prévus en février. Elle estime qu'en l'espace de deux ans, l'inflation dépassera de peu son objectif de 2%, comme elle le pensait en février.

(Bureau de Londres, Wilfrid Exbrayat et Marc Joanny pour le service français, édité par Bertrand Boucey)