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La banque centrale italienne prévoit une croissance faible en 2017

par Gavin Jones

ROME (Reuters) - L'économie italienne devrait enregistrer en 2017 une troisième année de faible croissance après 2016 et 2015, a annoncé vendredi la Banque d'Italie, qui juge que les perspectives ont plus de chances de se détériorer que de s'améliorer.

La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la troisième économie de la zone euro est l'une des plus faibles du bloc monétaire depuis plus de dix ans et il est peu probable que l'écart avec les autres pays se resserre cette année, selon les projections de la banque centrale italienne.

Le PIB, ajusté sur le nombre de jours travaillés, a probablement augmenté de 0,9% en 2016 et devrait croître au même rythme cette année, a estimé la Banque d'Italie dans son rapport économique trimestriel.

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"Globalement, les risques pour la croissance sont toujours à la baisse", indique le rapport, évoquant des conditions difficiles pour les banques italiennes et mettant en garde sur d'éventuelles mesures de protectionnisme qui pourraient affecter la croissance mondiale.

Les nouvelles prévisions sont globalement conformes aux précédentes estimations de la Banque d'Italie, annoncées en juillet, et proches de celles du gouvernement, qui tablait sur une croissance non ajustée des jours travaillés de 0,8% en 2016 et de 1,0% en 2017.

La croissance s'est probablement légèrement détériorée au quatrième trimestre de 2016, selon le rapport, qui évalue à 0,2% la hausse du PIB sur la période octobre-décembre, après 0,3% en juillet-septembre.

Les indicateurs avancés suggèrent que la croissance "modérée" se poursuivra au cours des trois premiers mois de 2017, indique la banque.

DETTE PUBLIQUE À UN NOUVEAU SOMMET

L'Institut national de statistique ISTAT publiera les données du PIB sur le quatrième trimestre 2016 le 14 février et celles de l'ensemble de l'année le 1er mars.

À plus long terme, le Banque d'Italie s'attend à ce que la croissance du PIB du pays soit, à la fin de 2019, encore inférieur de quatre points de pourcentage à ce qu'il était à la fin de 2007, avant le début de la crise financière mondiale.

La banque, qui a régulièrement surestimé la croissance de l'Italie ces dernières années, a prévu une expansion de 1,1% en 2018 et 2019.

Le déficit budgétaire de l'Italie l'an dernier a probablement été légèrement inférieur au dernier objectif du gouvernement de 2,4% du PIB, indique le rapport, mais la banque centrale prévoit que la dette publique atteindra un nouveau pic, en hausse d'environ un demi-point de pourcentage par rapport à l'année précédente.

La dette publique italienne, qui représente environ 133% du PIB, est la plus élevée de la zone euro après celle de la Grèce, et elle continue de progresser malgré les promesses répétées du gouvernement de la réduire.

(Claude Chendjou pour le service français, édité par Juliette Rouillon)