L’Oréal : faut-il craindre une lourde rechute en Bourse du n°1 des cosmétiques ?

L’Oréal a repris quelques couleurs mercredi dernier à la Bourse de Paris, après avoir publié des comptes trimestriels sans mauvaise surprise notable et qui ont globalement rassuré la communauté financière. D’autant que de nombreux analystes financiers redoutaient une possible déception, après de nombreux propos prudents en provenance d’acteurs du secteur. La croissance du n°1 mondial des cosmétiques est ressortie relativement soutenue en Europe et dans les pays émergents. Les comptes publiés par L’Oréal paraissent néanmoins mitigés aux yeux du courtier Jefferies, qui redoute en outre des déceptions pour les investisseurs en actions au cours des prochains trimestres.

En effet, Jefferies juge trop optimistes les estimations (croissance attendue de 7,5% du chiffre d’affaires hors acquisitions et impact des changes, et progression espérée de 0,5 point de pourcentage du taux de marge opérationnelle) de la communauté financière pour le second semestre de L’Oréal, au vu du ralentissement en cours du marché planétaire de la beauté. Déjà, au deuxième trimestre, la croissance du chiffre d’affaires (hors acquisitions et impact des variations de change) de L’Oréal a ralenti du fait du repli du marché en Chine. Et alors que les dépenses des ménages américains donnent des signes de faiblesse, les ventes de la branche de dermo-cosmétique ont été beaucoup moins étoffées que prévu.

Pessimiste, Deutsche Bank maintient son avis de vendre l’action, avec un objectif de cours de 350 euros. Moins négative (...)

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