L’interopérabilité des messageries (WhatsApp, Messenger, iMessage) se fera petit à petit
L’Union européenne souhaite que les poids lourds de la messagerie s’ouvrent aux petites plateformes. Un calendrier de l’interopérabilité se dessine.
Obliger WhatsApp, iMessage et Facebook Messenger à fonctionner avec des services de messagerie de plus petite envergure ? C’est l’un des buts d’une future législation européenne, qui est attendue pour 2022 ou 2023. Son nom ? Le Digital Markets Act (DMA). Ce texte est spécifiquement taillé pour ne cibler que les plus grandes plateformes du net.
Cette interopérabilité prévue par le DMA soulève évidemment des questions sur son application pratique. Certains de ces questionnements trouvent une réponse dans une foire aux questions qui a été mise en ligne par la Commission européenne le 23 avril, presque un mois après l’accord provisoire sur le DMA entre le Parlement et le Conseil.
Parmi les différentes thématiques, Bruxelles aborde le rythme de mise en place de l’interopérabilité entre les plateformes.
Car il s’agit de permettre aux plateformes visées par le DMA — celles-ci sont appelées « gatekeepers », ou contrôleurs d’accès, parce que leur taille est si grande qu’elles peuvent faire la pluie et le beau temps, et donc d’entraver l’émergence de nouveaux acteurs qui pourraient remettre en cause leur place — de s’ouvrir petit à petit aux services tiers.
Dans le détail,
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