L’inflation va-t-elle renforcer l’envie d’ailleurs des Français ?
On ne parle plus guère des grands mouvements qui semblaient dès 2020 et la pandémie affecter nos équilibres territoriaux. L’inflation et ses conséquences obsèdent les discours sur l’immobilier et chacun cherche à mesurer l’impact des dérèglements économiques du moment sur les ventes de logements et sur les prix. L’heure n’est plus à l’analyse des lames de fond qu’on a tellement observées dès le premier confinement. Que n’a-t-on même entendu d’excessif ! Les métropoles étaient périmées et tous les ménages ne rêvaient que d’espace, de verdure et d’air pur, à moindres frais, lassés de la pollution des villes les plus importantes, de leur agitation et de leurs prix hors de portée. Où en est-on de ces évolutions ? Sont-elles compromises par la situation économique ?
Un problème, d’évidence, enraye les projets des ménages, quels qu’ils soient : l’accès réduit au crédit immobilier. La situation semblait s’améliorer avec la hausse du taux d’usure, qui empêche purement et simplement les banques de prêter à un candidat pour qui l’addition du taux auquel il est éligible, le coût de son assurance emprunteur et les frais annexes, dépasse un plafond réglementaire fixé trimestriellement par les autorités financières. Il a bien été rehaussé de 0,50% au début de ce mois, mais l’augmentation des barèmes des prêteurs l’a rapidement rattrapé et ça coince déjà de nouveau. Il s’ajoute à cela la double désolvabilisation des ménages, dont le pouvoir d’achat général est réduit par l’inflation de tous les (...)
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