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Comment l’inflation fait artificiellement gonfler les superprofits

© XFRANCOLON/SIPA

En 2021, les entreprises françaises, comme leurs homologues dans les pays occidentaux, ont été portées par la forte reprise pandémique et ont dégagé des profits records : près de 160 milliards d’euros pour les sociétés de CAC 40 contre 100 milliards en 2007, le précédent plus haut historique. Selon une étude publiée fin août, ces résultats ont conduit à une distribution de plus de 44 milliards d’euros de dividendes aux actionnaires au cours du deuxième trimestre de l’année.

Ces chiffres, publiés alors que le pouvoir d’achat des ménages français reste sous tension, ont engendré un débat sur une éventuelle taxation de ces « superprofits ». D’un côté, on retrouve ceux qui, à l’instar du ministre de l’Économie Bruno Le Maire, ignorent ce qu’est un superprofit (terme qui n’a pas de définition reconnue mais qui peut désigner une surperformance liée à une cause externe, comme la hausse des prix pour les énergéticiens ou renvoyer à des profits historiquement jugés à la fois démesurés et immoraux, comme les profits de guerre). Le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a quant à lui souligné que ces profits étaient déjà taxés et augmentaient les recettes de l’État. La question est bien de savoir si elle pourrait l’être davantage.

De l’autre côté, les oppositions, qui avaient proposé cet été une taxation de ces profits exceptionnels dans le débat sur le projet de loi finances. Leurs amendements ont été rejetés à l’Assemblée nationale comme au Sénat. Au-delà du cas français, le pri...


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