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L’horlogerie n’a plus de temps à perdre

Financement d’organisations vertes, manufactures rénovées, montres écoconçues… Si le secteur horloger est longtemps apparu comme conservateur, il rattrape désormais son retard en multipliant les innovations écologiques.

À tout seigneur, tout honneur. Rolex, premier horloger mondial, fut aussi le premier à s’intéresser à la protection de l’environnement. Dès 1954, la marque à la couronne soutient la National Geographic Society. L’année précédente, elle accompagnait sir Edmund Hillary dans sa conquête de l’Everest. En 1976, elle crée les Rolex Awards, qui visent à récompenser les meilleures initiatives. Dernières en date, les Hope Spots, ces zones de protection marine sanctuarisées par la chercheuse et plongeuse Sylvia Earle, dont la plus spectaculaire se trouve aux Açores. Un milieu océanique où Blancpain, Omega et IWC agissent également, soit en aidant des organisations, des scientifiques ou des athlètes, soit en créant leurs propres institutions.

Fabriquées en Suisse – « manufacturées », rectifient les meilleurs –, les montres posent des problèmes environnementaux dès le départ, au premier rang desquels se trouve l’extraction minière. Adossée à sa sœur cadette la joaillerie, l’horlogerie aspire l’essentiel de la production mondiale de métaux et pierres précieuses. Si nombre de ses excès ont été corrigés, elle reste soumise, dans bien des cas, à l’emploi de cyanure et d’explosifs. S’agissant d’or uniquement, on parle de plus de 2 000 tonnes par an…

Se saisissant du problème, Chopard ne s’approvisionne depuis 2018 qu’en or labellisé Fairmined, dont les conditions d’extraction respectent un cahier des charges sociétal et environnemental précis. Une démarche qui lui a permis de repeindre symboliquement en vert son tapis rouge au Festival de Cannes, dont elle est le principal partenaire ! Mais ces engagements ont un coût, qu’il n’est pas toujours aisé de répercuter. L’or recyclé demeure en moyenne 10 % plus cher que celui extrait.

D’un(...)


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