L’Europe va brûler un satellite dans l’atmosphère pour le détruire
C’est l’épilogue de la carrière du satellite Aeolus. Dans les mois à venir, il va se rapprocher la Terre, pour brûler dans l’atmosphère.
Il devait être opérationnel pendant trois ans, avant d’être détruit. Finalement, le petit satellite Aeolus aura bénéficié d’une longévité étendue. Lancé en 2018, il a tenu 18 mois de plus que sa durée de vie initiale, donnant aux scientifiques l’opportunité d’amasser davantage de données. Mais aujourd’hui, c’est la fin : Aeolus va se désintégrer dans l’atmosphère.
Une chute sous contrôle
C’est ce qu’a signalé l’Agence spatiale européenne (ESA) dans un point d’étape du 8 mai. Dans les prochaines semaines et les prochains mois, Aeolus va voir son altitude diminuer progressivement, passant de 320 km à 280 km, puis à 150 km et enfin à 80 km. C’est à ce moment-là que l’atmosphère, redevenue relativement dense, fera son œuvre et désintégrera le satellite.
La première phase de la descente se fera naturellement, sans intervention du centre de contrôle. C’est à partir de 280 km que les opérateurs prendront le contrôle de l’engin pour l’amener aux altitudes souhaitées. La vitesse de l’engin autour de la Terre — nécessairement élevée pour se maintenir en orbite — entraînera une friction importante avec l’air, ce qui consumera Aeolus.
En principe, Aeolus —