Quand l’Europe met des bâtons dans les roues de Tesla
Personne ne contestera le formidable succès remporté par Tesla en pariant, 10 ans avant la construction automobile mondiale, sur la traction électrique. Ce formidable coup de poker a parfaitement réussi en bouleversant les modes de consommation du thermique et cela jusqu'à la distribution même des modèles. En se passant de réseau de concessionnaires et en investissant à la place dans un réseau de recharge, Tesla a gagné un autre pari.
Mais ça, c'était avant que les Européens et les Chinois n'aient, eux, une inclination pour la voiture électrique. Pour certains, par pur opportunisme en lançant des smartphones à roues et, pour d'autres, poussés au creux des reins par une épée nommée Bruxelles. Déjà, Elon Musk, le fondateur charismatique de la marque, a bien anticipé que, fatalement, une guerre des prix allait se déclarer. Sans trop attendre, il a bouleversé ces derniers mois sa grille tarifaire pour baisser ses prétentions et rester au contact du marché avec des véhicules concurrentiels.
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Mais depuis fin octobre, les choses commencent à tourner à l'aigre pour le constructeur américain en Suède, un pays pourtant ouvert aux voitures électriques. En effet, 120 mécaniciens attachés à la maintenance des voitures et des bornes Tesla se sont mis en grève devant le refus de la marque de signer une convention collective sur les salaires au prétexte qu'elle n'est pas un opérateur industriel dans le pays. L [...] Lire la suite