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De l’espoir face au cancer du rectum

La recherche contre le cancer du rectum n’avait pas fait parler d’elle depuis 2004. C’est chose faite avec la récente publication de l’étude PRODIGE 23, dans les colonnes du Lancet Oncology.

Deux temps de chimiothérapie

Dans la prise en charge classique, toute la chimiothérapie est délivrée avant la chirurgie effectuée pour retirer la tumeur. L’équipe du Pr Thierry Conroy emprunte aujourd’hui une nouvelle voie et décide de scinder les temps de chimiothérapie en deux. Dans le nouveau protocole* testé auprès de 431 patients** souffrant d’un cancer du rectum de stade II ou III***, « la moitié de la chimiothérapie est effectuée avant l’opération, et l’autre moitié après. La durée totale de traitement reste identique, mais l’ordre des traitements a été modifié, et la chimiothérapie préopératoire renforcée (4 agents anticancéreux au lieu de 3). »

Et les bénéfices pour les patients ? « Une amélioration de la survie sans rechute de 31%, une diminution du risque de survenue de métastases de 36%, moins de complications graves postopératoires et aucune mortalité opératoire, une meilleure tolérance de la chimiothérapie postopératoire. »

La cancer du rectum à la loupe

Selon l’Institut national du cancer (INCa), 44 000 nouvelles tumeurs du rectum sont diagnostiquées chaque année en France. Les facteurs de risque ? Une alimentation trop riche notamment en graisses animales, de la viande rouge en excès, la consommation chronique d’alcool et de tabac, la sédentarité et le surpoids. Certains antécédents entrent aussi en ligne de compte. C’est le cas des cancers du rectum familiaux.

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Sur le plan individuel, des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique) ou certaines maladies génétiques (polypose adénomateuse familiale et syndrome de Lynch) favorisent la survenue de ce type de cancer.

*FOLFIRINOX (acronyme pour acide folinique, 5-fluorouracile, irinotécan, et oxaliplatine) délivré avant la radiochimiothérapie préopératoire de référence.

**Patients recrutés à travers 35 hôpitaux de France dont 12 centres de lutte contre le cancer. Etude menée de juin 2012 à juin 2017.

***Récemment diagnostiqués, ces cancers n’avaient pas métastasé.