Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    37 798,97
    +63,86 (+0,17 %)
     
  • Nasdaq

    15 865,25
    -19,77 (-0,12 %)
     
  • Nikkei 225

    38 471,20
    -761,60 (-1,94 %)
     
  • EUR/USD

    1,0622
    -0,0003 (-0,03 %)
     
  • HANG SENG

    16 248,97
    -351,49 (-2,12 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 302,50
    +975,93 (+1,65 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 051,41
    -10,41 (-0,21 %)
     

L'équipe Macron a "trahi" Bayrou en 2017 et tenté de l'acheter, selon Davet et Lhomme

Les journalistes Gérard Davet et Fabrice l'Homme citent François Bayrou expliquant qu'il a passé un accord avec Emmanuel Macron peu de temps après son élection en mai 2017 pour se répartir les 577 circonscriptions, dont 144 pour le Modem.

"Trahi" par l'équipe d'Emmanuel Macron sur la place du Modem à l'assemblée en 2017, son allié François Bayrou s'est vu proposer un dédommagement financier qu'il a refusé, affirment les journalistes Gérard Davet et Fabrice l'Homme dans leur livre "Le traître et le néant". Les auteurs, qui précisent avoir prévenu la centaine d'interlocuteurs qu'ils enregistraient leurs entretiens, citent François Bayrou expliquant qu'il a passé un accord avec Emmanuel Macron peu de temps après son élection en mai 2017 pour se répartir les 577 circonscriptions, dont 144 pour le Modem.

Mais le lendemain le secrétaire général du parti LREM Richard Ferrand n'annonce que 16 circonscriptions pour le Modem. François Bayrou voit rouge mais Emmanuel Macron reste silencieux. François Bayrou "est revenu à la charge et puis finalement il a grappillé" des circonscriptions et obtenu une cinquantaine de sièges de députés, résument auprès de l'AFP les auteurs. Surtout, certains macronistes ont "sous-entendu qu'ils pouvaient payer, nous donner de l'argent pour compenser", écrivent Gérard Davet et Fabrice Lhomme en citant François Bayrou qui calcule, selon eux, la somme de "quatre millions d'euros".

À lire :Bayrou-Macron, trois ans d’une relation fidèle mais tumultueuse

Richard Ferrand "pas au courant"

Interrogé par l'AFP, l'entourage de Richard Ferrand, devenu depuis président de l'Assemblée nationale, dit qu'il n'est "pas au courant" qu'un tel marché ait pu être proposé. "Il y a eu ce moment de tension autour du nombre de députés que nous allions avoir et en effet des mots malheureux ont été prononcés en disant 'si vous n'avez le nombre de députés on peut vous garantir des ressources'", a de son côté expliqué mercredi François Bayrou, interrogé sur(...)


Lire la suite sur Paris Match