Législatives : les socialistes confirment en interne l'accord avec les Insoumis
Le Conseil national du PS a adopté à 62% jeudi 5 mai dans la soirée l'accord avec LFI pour les élections législatives de juin, un changement d'orientation historique, au terme de débats parfois tendus qui ont en partie prolongé la fronde déjà engagée de figures du parti. L'accord a été adopté par 167 voix pour, 101 contre, et 24 absentions. Les débats ont duré quatre heures et ont fait alterner partisans et opposants de l'alliance LFI, EELV et PCF pour les législatives des 12 et 19 juin. "C'est un moment de clarification, ce vote dit à quel espace politique nous appartenons", "à gauche" et pas avec Emmanuel Macron, a conclu le premier secrétaire Olivier Faure depuis le siège d'Ivry-sur-Seine.
Plusieurs dizaines des 303 membres du Conseil national étaient présents --les autres ont participé en visioconférence. "Mitterrand, c'était ça la radicalité, et pourtant nous l'avons fait", s'est exclamé Olivier Faure. "A force de dire que nous sommes un parti de gouvernement, nous pouvons oublier nos propres racines, qui sont en partie dans la radicalité". Le porte-parole Pierre Jouvet a rapporté la façon dont se sont déroulées les tractations qu'il a menées avec LFI, et a justifié les compromis passés: "Il n'est pas forcément évident pour les derniers rentrants (le PS) de ne pas accepter le cadre proposé" sur les circonscriptions, le programme et la stratégie.
La maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, cheffe du courant minoritaire, s'est insurgée: "L'accord que vous avez négocié demande (...)
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