La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 135,06
    +18,82 (+0,26 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 174,66
    +13,10 (+0,31 %)
     
  • Dow Jones

    33 507,50
    -158,84 (-0,47 %)
     
  • EUR/USD

    1,0575
    +0,0008 (+0,07 %)
     
  • Gold future

    1 864,60
    -14,00 (-0,75 %)
     
  • Bitcoin EUR

    25 728,87
    +273,04 (+1,07 %)
     
  • CMC Crypto 200

    579,66
    +0,90 (+0,15 %)
     
  • Pétrole WTI

    90,77
    -0,94 (-1,02 %)
     
  • DAX

    15 386,58
    +63,08 (+0,41 %)
     
  • FTSE 100

    7 608,08
    +6,23 (+0,08 %)
     
  • Nasdaq

    13 219,32
    +18,05 (+0,14 %)
     
  • S&P 500

    4 288,05
    -11,65 (-0,27 %)
     
  • Nikkei 225

    31 857,62
    -14,90 (-0,05 %)
     
  • HANG SENG

    17 809,66
    +436,63 (+2,51 %)
     
  • GBP/USD

    1,2201
    -0,0005 (-0,04 %)
     

Législatives en Slovaquie: retour en grâce de l'ex-Premier ministre populiste et pro-Kremlin Robert Fico

Les élections législatives se déroulent le 30 septembre en Slovaquie, petit pays d’Europe centrale frontalier de l’Ukraine. Qualifié de pro-russe par ses adversaires, l’ancien Premier ministre Robert Fico est en tête des sondages avec son parti Smer. Déjà chef du gouvernement à trois reprises dans le passé, il semble résolu, à 59 ans, à tout faire pour obtenir le maximum de voix dans les couches populaires et les régions rurales.

Un homme avec un drapeau arc-en-ciel sur le dos, hésitant devant trois portes différentes de toilettes et Robert Fico arrive dans le champ de la caméra pour expliquer que les progressistes ne savent plus « qui est garçon, fille ou hélicoptère » et que son parti « rejette l’idéologie du genre à l’école », tout en concluant que « le mariage ne peut être qu’une union entre un homme et une femme ».

Quinze secondes d’un clip de campagne d’un parti qui se dit social-démocrate mais dont les lignes sont proches de l’extrême droite, avec une rhétorique anti-LGBT+ dans ce pays endeuillé l’année dernière par une attaque homophobe à Bratislava, antimigrants, anti-Otan, avec aussi des positions favorables à la Russie et à l’arrêt de l’aide militaire à l’Ukraine voisine, rapporte notre correspondant à Bratislava, Alexis Rosenzweig.

Liens avec la criminalité organisée

L'ancien Premier ministre s'est également engagé à « cesser immédiatement toute livraison d'aide militaire à l'Ukraine », s'oppose à la candidature de Kiev à l'Otan et dénonce les sanctions de l'UE à l'encontre de la Russie. Un discours qui trouve de la résonance dans la population de ce pays réputé pour sa russophilie.


Lire la suite sur RFI