Législatives 2022: tsunami de taxes unique au monde dans le programme de la Nupes
La rafale d'impôts confiscatoires sur les plus riches et les entreprises promis par la Nupes s'ajouterait à des prélèvements obligatoires record. Un choc de défiance qui dévasterait l'économie française.
Des soutiens prestigieux. Jean-Luc Mélenchon a reçu l'appui officiel de Thomas Piketty, auteur du best-seller mondial Le Capital au XXIe siècle. Pour l'économiste, marque "le retour de la justice fiscale et sociale" et "offre de bien meilleures perspectives que la majorité actuelle sur le besoin de financer les investissements nécessaires de façon juste, transparente et démocratique". Piketty avait même participé au brainstorming du projet présidentiel de Mélenchon via le think tank Intérêt Général, qui a planché sur la taxation des successions.
Disciple de Piketty, Gabriel Zucman, professeur à Berkeley, connu aux Etats-Unis pour ses travaux sur les inégalités, soutient aussi le projet Nupes, de façon moins enthousiaste: "Il a le mérite de remettre les questions fiscales au cœur du débat, même si on peut plus ou moins aimer certaines propositions." Il est convaincu qu'une taxation très forte "des revenus exceptionnellement élevés" va dans le (bon) sens de l'histoire. En nous ramenant dans la période de l'après-guerre, où des impôts élevés avaient fortement réduit les inégalités.
"Plan Robin des Bois"
Avec , Jean-Luc Mélenchon a convaincu ces économistes qui dénoncent l'explosion du poids des fortunes, révélé par le classement des 500 premières de Challenges -1.000 milliards d'euros en 2021, soit une envolée de 30% en année de sortie de la pandémie. Face à ce "capitalisme parasitaire", à ces riches qu'il qualifie "d'assistés" recevant des milliards d'avantages fiscaux de l'Etat, Mélenchon a sorti la grosse artillerie, un "plan Robin des Bois" qui vise à "prendre aux riches pour distribuer aux pauvres".
Dans son viseur, les très hauts revenus (plus de 400.000 euros par an) qui devraient en lâcher 90% à l'Etat selon son projet présidentiel, soit deux fois plus qu'aujourd'hui. Et les revenus du capital, qui avaient bénéficié de la flat tax à 30% créée par Emmanuel Macron, seraient taxés comme ceux du travail, jusqu'à 90%. De leur côté, les gros héritiers seraient tondu[...]
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