Léa Nature creuse le sillon des cosmétiques bio
À proximité de la nouvelle usine du groupe Léa Nature près de La Rochelle (Charente-Maritime), on trouve un jardin en permaculture avec un étang, des poules et des plantations de légumes qui alimentent le restaurant d'entreprise. Une utopie? Plutôt la représentation de la vision des fondateurs, Charles et Catherine Kloboukoff. Depuis 1993, leur holding familial de produits alimentaires et d'hygiène-beauté connaît une réussite insolente : 15 à 20% de croissance du chiffre d'affaires par an, 460 millions d'euros attendus en 2019 après 403 millions d'euros en 2018, + 30% dans les cosmétiques bio en 2018 en GMS (grandes et moyennes surfaces) sur un marché total atone, acquisition en septembre de la marque de maquillage Boho Green…
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La marque va tripler sa cadence de production
La production de Léa Nature ratisse large avec les tisanes Jardin BiO, les tartines Le Pain des Fleurs, les produits d'entretien Biovie ou les gels douche et les soins du visage SO'BiO étic. La société vient d'investir 22 millions d'euros dans un nouveau site de production de cosmétiques pour passer de 15 à 45 millions d'unités par an. Soit un triplement de sa cadence pour répondre à la demande de produits bons pour la santé et l'environnement, en France et à l'étranger.
"Les cosmétiques bio représentent à peine 4% de part de marché en France, 9% dans les soins visage, souligne Charles Kloboukoff. Mais c'est nous qui générons la plus ...