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KPN refuse de commenter les "rumeurs" d'un rachat par EQT

KPN REFUSE DE COMMENTER LES "RUMEURS" D'UN RACHAT PAR EQT

AMSTERDAM (Reuters) - Le groupe néerlandais de télécoms KPN a refusé jeudi de commenter un article de presse selon lequel des investisseurs privés, dont le groupe suédois de capital-investissement EQT, envisageraient une offre d'achat.

Une porte-parole de KPN a déclaré que la société ne commenterait pas les "rumeurs". EQT a refusé de commenter.

Selon des sources proches du dossier, citées par le Wall Street Journal, EQT préparerait une offre à 3 euros par action pour ce printemps, en partenariat avec le fonds Stonepeak Infrastructure, basé à New York.

Des informations de Reuters et de Bloomberg ont déjà fait état l'an dernier de l'intérêt de EQT pour KPN, dont le titre progressait de plus de 2% à la Bourse d'Amsterdam à la mi-journée.

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Le groupe néerlandais a indiqué qu'il ne souhaitait pas être acheté et a mis en place un mécanisme pour se protéger d'une telle offre ("poison pills"), comme en 2013 lorsque la Fondation KPN, organisme indépendant disposant d'un droit de veto de fait sur les décisions stratégiques du groupe, était intervenue pour contrecarrer l'offre du géant mexicain des télécoms, America Movil.

America Movil détient une participation de 20% dans KPN.

Les réseaux de KPN ont été identifiés comme des infrastructures essentielles à la sécurité nationale, en vertu d'une loi entrée en vigueur en octobre 2020, et donnant au gouvernement néerlandais le droit d'opposer son veto à une prise de contrôle.

KPN a créé une coentreprise avec le géant des fonds de pension ABP pour construire des réseaux de fibre optique le mois dernier et possède quelques réseaux de fibre optique dans le sud des Pays-Bas et en Belgique.

(Toby Sterling et Supantha Mukherjee, version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)