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Kingfisher renonce à racheter Mr Bricolage

Magasin en Chine de B&Q, propriété du groupe brtiannique Kingfisher, qui a reconnu lundi l'échec de son projet de rachat en France de Mr Bricolage à défaut de pouvoir obtenir les autorisations nécessaires des autorités de la concurrence avant la date limite du 31 mars. /Photo d'archives/REUTERS/Jerker Hellstrom

LONDRES (Reuters) - Kingfisher a reconnu lundi l'échec de son projet de rachat de Mr Bricolage pour 275 millions d'euros, faute de pouvoir obtenir à temps les autorisations nécessaires des autorités de la concurrence et face aux réticences du premier actionnaire de sa cible.

Le groupe britannique, numéro un européen des magasins de bricolage et déjà propriétaire de Castorama et Brico Dépôt en France, était entré l'an dernier en négociations exclusives avec Mr Bricolage.

Mais le projet a été remis en cause la semaine dernière, la majorité du conseil d'administration du français et le premier actionnaire de celui-ci, l'ANPF, un réseau de franchisés, ayant exprimé des réserves sur les cessions proposées par Kingfisher à l'Autorité de la concurrence.

Selon une source proche du dossier, une soixantaine de magasins seraient menacés sur un total de 797 (en franchise pour l'essentiel), un chiffre supérieur à ce qui était anticipé dans le camp français au début des négociations.

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Jeudi, Kingfisher avait fait savoir que "sans l'accord de Mr. Bricolage (...), il ne pouvait pas y avoir de feu vert des autorités de la concurrence à la finalisation de l'opération".

Vendredi, l'ANPF a en outre refusé toute prolongation des discussions au-delà du 31 mars.

Dans son communiqué de lundi, le numéro un européen du bricolage et de l'aménagement intérieur annonce qu'"en conséquence la transaction ne sera pas menée à bien" et il redit envisager "toutes les options."

Mr Bricolage, dont la cotation reste suspendue à la Bourse de Paris, s'est refusé à tout commentaire.

A Londres, le titre Kingfisher gagnait 3,07% à 368,8 pence à 10h30.

L'échec du projet de rachat de Mr Bricolage intervient quatre mois après l'arrivée à la direction générale du groupe britannique de Véronique Laury, une Française qui a succédé à Ian Cheshire. Véronique Laury présentera mardi les résultats annuels de Kingfisher, dont le bénéfice imposable est attendu en hausse de 9%.

(James Davey, avec Dominique Vidalon à Paris, Véronique Tison et Marc Angrand pour le service français)