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Justice. En Algérie, des acquittements chocs et très politiques

C’était l’un des procès les plus symboliques de l’ère post-Bouteflika. Quatre personnalités politiques majeures de l’ancien régime, dont Saïd Bouteflika, le frère de l’ex-président, ont finalement été acquittées samedi 2 janvier par la cour militaire de Blida, après avoir été condamnées en premier instance. Si certains Algériens disent leur sidération, il ne faut pas se leurrer sur les intentions du régime, prévient l’éditorialiste de Liberté.

Ce qui s’est passé avant-hier à la cour militaire de Blida est certainement très important. Comme ce qui s’est passé autour de cette instance depuis le 5 mai 2019, lorsque les mis en cause ont été présentés devant le procureur militaire. [Samedi 2 janvier, Saïd Bouteflika, le frère et puissant conseiller d’Abdelaziz Bouteflika, le général Mohamed Mediène dit “Toufik”, ancien chef du Département du renseignement et de la sécurité, son ancien bras droit Athmane Tartag et la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, ont été acquittés du chef de complot. Ils avaient été condamnés en première instance dans ce procès symbolique.]

Officiellement, justice est rendue pour des responsables civils et militaires qui n’ont finalement pas ourdi les “complots” dont on les a accusés. Mais le citoyen, sans contester la justesse de ce verdict, ne se sent sûrement pas particulièrement engagé par l’issue de ces péripéties judiciaires, ni “à l’aller”, lorsque ces personnalités ont été accablées de conspiration, ni “au retour”, lorsqu’elles ont été blanchies.

Un régime autoritaire, une justice aux ordres

Pour la simple raison que, depuis le temps qu’il subit ce système de pouvoir, il sait reconnaître les manifestations externes de son fonctionnement intime. Il sait surtout que ces péripéties, qui prennent parfois une forme judiciaire, n’ont pas d’effet sur la nature de ce système et donc pas d’effet sur le rapport du pouvoir au peuple. C’est la volonté de donner une apparence légale à son autoritarisme qui a contraint le système à recourir, autant que faire se peut, à cette forme judiciaire de résolution de ses contradictions politiques.

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En un an et demi, quel “élément nouveau” est apparu dans cette affaire de complot ? Oui, on peut découvrir toujours une

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