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Juan Carlos : le roi des régates

« L’important n’est pas de gagner mais de participer », déclare humblement le roi Juan Carlos, à son arrivée à Cowes. Lui qui, acculé à l’exil, ne se permet que de rares escapades, mesure mieux que quiconque le sens de ces paroles pourtant banales.

Éclats de rire et œillades pétillantes trahissent son bonheur de retrouver ses coéquipiers et de briguer pour la troisième fois le titre de champion du monde de voile dans la classe des 6 mètres classique.

Il a laissé derrière lui, à Abu Dhabi, la torpeur et l’isolement. Depuis trois ans qu’il y réside dans la plus grande discrétion, il a eu peu d’occasions de voyager : l’enterrement de sa cousine, la reine Elizabeth II, et de son beau-frère, le roi Constantin de Grèce, le mariage du fils aîné du roi de Jordanie ou encore la cérémonie d’investiture à l’Académie française de son ami Mario Vargas Llosa, à Paris. Il n’a rompu son purgatoire pour retrouver l’Espagne qu’à trois reprises, toujours pour des régates, au petit port de Galice, à Sanxenxo, où son bateau le Bribón est amarré.

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Juan Carlos avec sa fille, l'infante Elena, sur l'île de Wight, début septembre 2023. © Tino Perez Vacas/DR

Sa fille aînée, l’infante Elena, ne rate jamais l’occasion de venir le soutenir. Son fils, le roi Felipe VI, sous la pression du gouvernement, une alliance de gauche, d’extrême gauche et de sécessionnistes, lui a tourné le dos et ne lui permet plus de résider au palais de la Zarzu...


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