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Jour du dépassement : et si on parlait d’écologie même quand il n’est pas trop tard ?

C’est aujourd’hui que l’humanité vit à crédit, par rapport aux ressources de la Terre, pour l’année 2022. Mais l’écologie ne doit plus être évoquée seulement quand les conséquences sont devenues irrémédiables. L’enjeu est justement d’éviter qu’il soit trop tard.

« À partir d’aujourd’hui, l’humanité vit à crédit. » C’est le triste constat qui apparaît dorénavant chaque année, dans les titres de presse, à l’occasion du Jour du Dépassement. À cette date, l’humanité est censée avoir épuisé toutes les ressources que la planète peut fournir sur une année. Cela signifie qu’après cette date du 28 juillet, nous puisons au-delà des capacités naturelles de la Terre à renouveler ses ressources — on les exploite en l’occurrence comme si l’on avait 1,75 terre.

Chaque année, ce jour survient de plus en plus tôt. En 1980, il était le 8 novembre. En 2000, il était le 25 septembre. En 2018, il était le 1er août. En 2021, il était le 29 juillet. Et enfin, cette année, en 2022, il advient ce 28 juillet d’après Global Footprint Network (à l’échelle de la France, il est dépassé depuis longtemps : c’était le 5 mai 2022). La date agit donc comme un indicateur de l’urgence, qui ne cesse de croître chaque année.

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Mais la forte médiatisation du « jour du dépassement » vient accentuer un phénomène : la tendance à mettre les projecteurs sur l’écologie seulement lors d’événements notables qui, souvent, apparaissent quand il est trop tard.

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