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JO 2024: Paris prend le risque de cyberattaques très au sérieux

Julien Mattia/Nurphoto/AFP

Le comité d'organisation veille au risque de piratage informatique. L'État mobilise ses services spécialisés, avec l'aide d'Atos et Cisco.

Début février, lors d'échanges entre pirates sur le darknet, une lumière rouge s'allume. "Certains hackers proposaient d'utiliser une faille découverte sur un site lié aux JO de Paris 2024, raconte Damien Bancal, spécialiste en cyber intelligence. J'avais infiltré cette discussion pour faire de la veille. J'ai alerté l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information), le gendarme cyber, de cette menace."

A un an et demi de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Paris 2024, le risque d'attaque informatique n'est pas seulement théorique. Du piratage de la billetterie aux multiples risques de perturbation dans l'organisation des compétitions: tout est passé en revue.

En 2018, pour les Jeux d'hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, des cyberattaques avaient sérieusement perturbé la cérémonie d'ouverture. Une partie du réseau Wi-Fi était hors service, de nombreux écrans dans les stades étaient restés noirs et il était impossible d'imprimer les billets… D'abord suspecté de provenir d'un groupe proche de la Corée du Nord, le logiciel malveillant Olympic Destroyer a finalement été attribué en 2020 par les Etats-Unis à l'Unité 74455 des renseignements militaires russes.

Risque d'infiltration chez les sous-traitants

"Les JO peuvent être vus comme un mini-champ de bataille navale avec un vaisseau amiral et des navires dont on peut perdre le contrôle, considère Loïc Guézo, secrétaire général du Club de la sécurité de l'information français. Pour Pyeongchang, les hackers russes n'avaient pas visé le vaisseau amiral, mais ils ont fait de l'infiltration chez les sous-traitants plus de quatre ans avant le début des Jeux. Le risque qu'un intrus soit déjà présent dans ceux des JO de Paris n'est à mon sens pas traité au bon niveau."

Ex-responsable des systèmes de sécurité du Stade de France, Karim Benslimane, aujourd'hui directeur du cyber-renseignement pour la société Darktrace, partage ces inquiétudes: "Humainement, nous sommes prêts mais pas d'un point de[...]

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