JO 2024: Darmanin assure que "la France sera tout à fait capable d'organiser" la compétition
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré ce dimanche 29 octobre que "la France sera tout à fait capable d'organiser les Jeux olympiques" en 2024, plus d'un an après le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France et alors que la France est placée au niveau "urgence attentat".
"La France sera tout à fait capable d'organiser les Jeux olympiques" l'année prochaine, a-t-il promis, lors d'un déplacement à La Plaine Saint-Denis, à Saint-Denis.
"Nous avons réussi à marquer un essai avec cette Coupe du monde réussie, il faut transformer l'essai, ce sont évidemment les Jeux olympiques que je prépare ardemment", a glissé le ministre, filant la métaphore sportive.
"Prêt" pour la cérémonie d'ouverture
Interrogé sur la question de la cérémonie d'ouverture des JO, prévue pour la première fois pour se dérouler en-dehors d'un stade, le ministre s'est voulu rassurant.
"La cérémonie d'ouverture (...) fait évidemment l'objet d'une énorme préparation du ministère de l'Intérieur", a-t-il assuré en rappelant que les forces de l'ordre n'auront pas le droit de poser des congés entre juin et août pour être mobilisés lors des JO.
"Quels que les événements extérieurs, le ministère de l'Intérieur sera prêt pour organiser une cérémonie d'ouverture pour obtenir la meilleure sécurité pour toutes les équipes et tous les spectateurs", a promis Gérald Darmanin.
Une compétition sans accroc
"La Coupe du monde de rugby, y compris des matchs à très grands enjeux (...), s'est passée dans d'excellentes conditions", s'est-il réjoui, tout en rappelant l'existence d'une "menace terroriste très forte" en France et dans toute l'Europe. "Nous y travaillons tous les jours pour protéger les Français", assure-t-il.
Le ministre s'est rendu ce dimanche matin en Seine-Saint-Denis, pour faire un bilan de la Coupe du monde de rugby, qui s'est achevée samedi soir, en matière de sécurité.
Les deux mois de compétition, aussi traversés par une visite du pape François et une visite du roi britannique Charles III, se sont déroulés sans accroc. Seul le premier week-end a été marqué par de petits couacs, avec des fans qui ont raté les premières minutes de leur match à Marseille et à Bordeaux.
À Paris, la place de la Concorde qui accueillait le "village rugby" est restée ouverte jusqu'au bout. "1,5 million de personnes ont fréquenté ces villages et il n'y a eu aucun incident", avait expliqué Jacques Rivoal, président du comité d'organisation à l'aube des demi-finales.
Un événement particulièrement scruté
"On a rassuré, on s'est affûté, on a au total un dispositif sur le plan de la sécurité qui a été extrêmement robuste en dépit d'un contexte particulièrement exigeant", s'était félicitée dès vendredi soir la ministre des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, sur France info.
Une référence notamment au début du conflit entre Israël et le Hamas et à la mort du professeur Dominique Bernard, tué par un ancien élève, devant son lycée à Arras le 13 octobre. Les "fan zones" situées hors de Paris ont alors toutes fermé pour des raisons de sécurité.
L'accueil de la Coupe du monde de rugby par la France était particulièrement scruté, après le fiasco de la gestion sécuritaire de la finale de Ligue des champions au Stade de France en mai 2022.