JO, écologie et commerce: les plans d'Augustin de Romanet pour ADP
Alors que le trafic aérien repart, que des manifestants réclament un couvre-feu à Roissy et Orly et que les vacances d'été approchent, le PDG d'Aéroports de Paris (ADP) est au cœur de l'actualité. Augustin de Romanet, qui vient également de signer avec les JO, a un objectif: faire de l'hospitalité une priorité, et développer les commerces de ses aéroports. Challenges l'a rencontré.
"Quand on se regarde, on se lamente, mais quand on se compare, on se rassure." Cinq minutes après le coup d’envoi de son assemblée générale, mercredi 16 mai, à la Maison de la Chimie à Paris, Augustin de Romanet avait déjà lâché une de ces maximes dont il a le secret. Et donné du même coup le ton: dans un secteur chahuté, ses 27 aéroports n’ont pas à rougir. Avec un chiffre d’affaires de 4,7 milliards d’euros, en hausse de 69% et un résultat net supérieur à 500 millions, "2022 a été une année réussie", s’est félicité le PDG d’Aéroports de Paris (ADP). A une exception près, le fiasco de juillet. Dans un contexte de reprise soudaine et de pénurie de main-d’œuvre, une grève des salariés avait entraîné la perte de 35.000 bagages à Roissy-Charles-de-Gaulle. Catastrophique pour l’image de l’entreprise.
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Un an plus tard, Augustin de Romanet se veut rassurant. "Je ne suis pas inquiet pour cet été", a assuré le sexagénaire, le 25 avril lors de L’entretien HEC-Challenges -BFM Business. "Cette année, nous allons de nouveau recruter environ 500 collaborateurs pour la seule société mère, sans difficulté parce que le manque d’attractivité du groupe n’est plus du tout d’actualité." L’enjeu est crucial: le patron vient de signer un partenariat avec les JO. "Dans un an, nous serons une porte d’entrée pour les 10.000 athlètes qui arriveront à Paris", prévient-il. Hors de question de perdre leurs kimonos, gants de boxe ou autres raquettes de tennis sur les tapis roulants de Roissy.
Augustin de Romanet (à gauche), lors de L’entretien HEC-Challenges-BFM Business, le 25 avril, avec Hedwige Chevrillon, journaliste à BFMTV et Vincent Beaufils, directeur de la publication à Challenges, à droite. Crédit: Stephane Lagoutte / Myop pour Challenges
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