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Jean-Dominique Senard : "Les Japonais ne demandent qu'à travailler avec Renault"

De son propre aveu, le successeur de Carlos Ghosn, Jean-Dominique Senard, a beaucoup "bourlingué" depuis qu'il a pris la tête de Renault le 24 janvier, multipliant les voyages au Japon et les visites d'usines en Europe. Il s'est investi personnellement dans la mise en place d'une nouvelle gouvernance chez Nissan et s'apprête à nommer le nouveau directeur général de Renault. Son challenge : relancer une alliance qui battait de l'aile. L'ancien patron de Michelin explique au JDD comment il compte s'y prendre.

Vous avez pris vos fonctions le 24 janvier dernier. Dans quel état était l'entreprise?
Quand je suis arrivé, le contexte était lourd, dans le groupe Renault comme chez Nissan et Mitsubishi. J'ai trouvé cette alliance dans un état plus complexe et difficile que je ne l'avais imaginé. Derrière cette façade, il y avait des fragilités et des frustrations. J'ai compris assez vite que le problème n'était pas consécutif à l'arrestation de Carlos Ghosn intervenue en novembre, mais que c'était quelque chose de plus profond et ancien : on était loin de cette image de trois groupes marchant main dans la main.

Comment s'est passée votre première prise de contact avec le Japon?
Mon premier voyage a été impressionnant. La tension était tout à fait palpable. La crispation dépassait le cadre de l'entreprise, elle était nationale. En ressentant l'agressivité qui régnait, je me suis dit qu'il fallait donner le sentiment à mes collègues japonais qu'ils étaient considérés comme des égaux. Je...


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