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Jean-Claude Van Damme : "Je voudrais être la pâte à modeler la plus musclée du cinéma"

Soixante ans… juste un chiffre pour le Belge qui, parti de rien, a réalisé ses rêves de gosse en devenant un acteur culte de films d’action. Dans « Le dernier mercenaire », comédie bientôt diffusée sur Netflix, « JCVD » veut faire un sort à cette image de pitre musculeux qui lui colle à la peau. Dans ses cascades comme dans ses propos, il affectionne les grands écarts qui laissent son interlocuteur K.-O. Son ami Yann Moix a recueilli les confidences de ce philosophe acrobate. Sage et rock’n’roll.

Avant toute chose, Van Damme est vandammien. On chercherait en vain, chez lui, ce qui relève du tout-venant. Il habite ailleurs, loin d’ici, mais sa logique est intacte, son intelligence subtile, son esprit plus cartésien qu’il y paraît. Simplement, son Descartes à lui n’est pas strictement le nôtre – il vit dans l’inaccessible univers de ceux qu’on appelle « génies » parce que les classer dans le catalogue des gloires orthodoxes nous pose un problème. Lui lisant d’une traite, pendant plus de trois heures, le scénario d’un film que je suis en train d’écrire pour lui, il prend des notes, tel un notaire, et revient sur chaque point litigieux, pose les questions les plus subtiles, s’enquiert des recoins les moins clairs. Et il a raison à chaque fois ; oui, c’est mouche à tout coup.

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Même si sa concentration n’est possible qu’au milieu de quatorze appels venant de deux téléphones différents, des boissons à commander dans sa suite de ce palace parisien où il a ses habitudes, et finalement un dîner, une cigarette, un tour dans la salle de bains, une chose urgente à traiter avec Patrick Goavec, son agent. Il arrive fréquemment que les deux portables sonnent en même temps : sur l’un, un homme d’affaires de Dubaï ; sur l’autre, sa maman. Seule sa petite chienne a l’air de comprendre où Jean-Claude se situe : « Elle est tellement gentille. Elle est très maternelle. » Mais elle semble peu sereine – elle a été arrachée à une famille qui la maltraitait. Lorsqu’il en parle, les yeux de « JCVD » s’embuent. Et il replace machinalement l’éternel bonnet de boxeur qui lui ceint le chef. Il me passe sa mère, adorable : « J’ai dit(...)


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