Qui est Jassim bin Hamad al-Thani, le milliardaire candidat au rachat de Manchester United ?
Le club en mauvaise posture après une humiliante défaite contre Liverpool se met à rêver d'une reprise par le Qatar. Plus précisément par le fils d'un ancien Premier ministre de l'émirat qui a fait ses études en Grande-Bretagne où il est tombé amoureux du football.
De l'ombre à la lumière. Le très discret Jassim bin Hamad al-Thani, fils de l'ancien Premier ministre du cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al Thani surnommé "HBJ", a récemment fait une offre de plusieurs milliards de dollars pour s'offrir Manchester United et racheter l'ensemble de ses dettes. Une rumeur qui prends corps alors que la club a subi aujourd'hui une défaire historique contre Liverpool.
Pour les initiés des notables qataris, il ne faut pas le confondre avec son homonyme, ancien ministre des sports de l'émirat de 1958 à 1976 dont l'un des stades de la dernière Coupe du Monde porte le nom. Pour les fans de football, si ce patronyme vous dit quelque chose c'est parce qu'il est également un cousin éloigné du propriétaire du Paris-Saint-Germain, l'émir Tamim ben Hamad al Thani.
A 40 ans, qu'est-ce qui motive ce dirigeant de la banque islamique du Qatar de se mettre sous les projecteurs pour tenter de racheter l'un des clubs les plus prestigieux du sport le plus exposé de la planète ? A en croire son entourage, ce n'est rien d'autre que la passion. Après avoir fait ses études en Angleterre à l’Académie royale militaire de Sandhurst, le deuxième fils de "HBJ" a assisté à plusieurs rencontres des Red Devils et même à l'extérieur, contre Bristol City en 2017, selon le Guardian. Il est présenté comme un "fan de longue date" du club (on évoque l'année 1992 comme fondatrice de son amour pour l'équipe d'Old Trafford).
Une carrière dans la finance et la banque
Né en 1982, Jassim bin Hamad al-Thani, est un milliardaire qui a fait ses classes dans l'univers de la banque. C'est seulement à 28 ans qu'il rejoint le conseil d'administration du Crédit Suisse avec la mission de représenter les intérêts du Qatar puisque Qatar Investment Authority, le fonds souverain du pays en est le deuxième plus gros actionnaire. "Le seul souvenir que j'ai de lui est que c'est un homme assez calme", a fait savoir un ancien membre du conseil d'administration au Financial Times tandis qu'un au[...]
Lire la suite sur challenges.fr
A lire aussi
"Qatargate": Un suspect accepte de coopérer avec les autorités belges
Foot: Ratcliffe, un supporter de la première heure à l'assaut de Manchester United
Rémunération des enseignants: les syndicats claquent la porte des négociations sur "le pacte"
Le paradoxe du Guide Michelin? Personne ne l'achète mais tout le monde y croit