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Japon : nouveau gouverneur, même politique monétaire

KYODO

Le Japon se dote d'un nouveau gouverneur. Qui promet de ne rien changer.

Il faut que rien ne change pour que rien ne change : ce devrait être la maxime de l’action future de Kazuo Ueda, le nouveau gouverneur de la banque centrale nippone. Les milieux financiers retenaient leur souffle depuis la nomination de cet universitaire discret par le gouvernement pour succéder à Haruhiko Kuroda, l’actuel occupant du poste. Vendredi, lors de son premier grand oral devant la Diète, avant son élection formelle, l’intéressé a largement avalisé la politique monétaire ultra-accommodante suivie par son pays depuis dix ans, la qualifiant d’”inévitable”. Dans la foulée, il a promis de s’y tenir tant que son objectif, initial, de 2% d’inflation ne sera pas en vue.

Les amateurs de changement en seront pour leurs frais. Pourtant ils sont de plus en plus nombreux. Depuis des mois, la politique monétaire de la banque centrale est remise en cause par l’opinion publique et une partie de la classe politique. Le maintien de taux ultra-bas depuis dix ans devait créer des “anticipations d’inflation” qui pousseraient les Japonais à consommer, puis déclencherait une hausse des prix, puis des salaires. Rien de tout cela ne s’est produit. “Le Japon est probablement le pays le moins inflationniste au monde, car les travailleurs ne font pratiquement jamais grève et changent rarement d'emploi pour obtenir un meilleur salaire”, observe John Vaile, stratège mondial pour Nikko Même si les syndicats locaux annoncent des hausses de salaires substantielles cette année, le stratège estime qu’elles ne changent pas la donne. “Les grandes entreprises préfèrent accorder des primes spéciales d'inflation plutôt que des hausses de salaires permanentes et significatives. Et les PME ne semblent pas en mesure d’augmenter les salaires cette année”.

Japon, une accoutumance aux taux zéro

Le Japon est bien saisi par l’inflation mais dans son cas particulier, elle ne provient pas de la demande mais de la hausse des prix des produits importés. “Le taux d'augmentation des prix à la consommation e[...]

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