Jadot décline son programme pour une "république écologique"
A la veille du verdict de la primaire populaire, le candidat écologiste Yannick Jadot décline samedi à Lyon son programme pour la présidentielle alors que Marine Le Pen essaye d'oublier ses déboires familiaux auprès de ses alliés européens à Madrid.
Scotché entre 5 et 7% des intentions de vote dans les sondages, espère donner de l'élan à une campagne qui peine à décoller et que beaucoup jugent trop terne pour éclairer le paysage à gauche. Baptisé la "République écologique", son programme propose d'investir 10 milliards d'euros par an pour la rénovation thermique des passoires énergétiques, d'interdire la vente de véhicules neufs à carburant fossile en 2030 et de bannir les vols d'avion intérieurs pour tout trajet pouvant être effectué en moins de quatre heures de train.
Yannick Jadot a aussi pour objectif l'arrêt de 10 réacteurs nucléaires au moins d'ici à 2035. Un programme à rebours de celui d' et de la droite qui veulent tous investir dans le nucléaire. La candidate LR Valérie Pécresse, qui promet de lancer six nouveaux EPR, se rend d'ailleurs samedi à la centrale nucléaire du Bugey, à moins de 50 km à l'est de Lyon où M. Jadot défendra lui le développement massif des énergies renouvelables, notamment via l'installation de 6.000 éoliennes supplémentaires.
Pour le candidat écologiste, l'idée est aussi de marquer le coup dans un camp de gauche où les regards seront braqués d'abord ce week-end sur le résultat de la primaire populaire. M. Jadot fait partie des sept personnalités à départager lors de cette consultation citoyenne à laquelle 467.000 personnes sont inscrites et appelées à voter jusqu'à dimanche 17H00. Mais comme l'insoumis et la socialiste Anne Hidalgo, il a toujours refusé de participer à cette initiative inédite dont le verdict reste imprévisible, même si beaucoup estiment qu'elle est promise à Christiane Taubira.
"Une belle semaine"
"Je reconnaîtrai le verdict, je rejoindrai la personne qui aura été désignée", a assuré l'ex-ministre de la Justice vendredi soir sur BFMTV. Mais si la primaire désigne quelqu'un qui n'a pas voulu participer, scénario à ne pas exclure, ce sera "un cas de figure différent", a-t-elle toutefois ajouté.
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