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"J'admire sa politique": à Budapest, Zemmour fait l'éloge du dirigeant populiste hongrois Orban

Éric Zemmour et Sarah Knafo en Hongrie, à Budapest, le 24 septembre 2021 - ATTILA KISBENEDEK / AFP
Éric Zemmour et Sarah Knafo en Hongrie, à Budapest, le 24 septembre 2021 - ATTILA KISBENEDEK / AFP

Au lendemain du débat qui l'a opposé à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV, Éric Zemmour était attendu ce vendredi à Budapest, en Hongrie. Un déplacement à l'occasion d'un sommet démographique, réunissant nombre de personnalités de la droite identitaire, notamment Marion Maréchal ou encore l'ancien vice-président américain Mike Pence, qui a vanté la politique nataliste menée par Viktor Orban.

Le polémiste, dont une prise de parole était programmée à 15h30, a rencontré en amont le Premier ministre hongrois au cours d'un déjeuner au restaurant, auquel étaient notamment présentes la nièce de Marine Le Pen et la ministre de la Famille hongroise, organisatrice du sommet controversé.

"J'admire sa résistance à l'air du temps"

"On a parlé d'Histoire, de l'Histoire de la France, de la Hongrie, des grandes migrations, des mouvements entre le nord et le sud de la Méditerranée (...)", a distillé face à la presse Éric Zemmour, candidat putatif à l'élection présidentielle française en 2022.

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"J'admire sa politique, j'admire sa résistance à l'air du temps, aux pressions de tout genre, de la Commission (européenne, NDLR), des Allemands, d'Emmanuel Macron; oui j'admire ça et je pense qu'il a compris ce qui se passait vraiment en Europe, au-delà des modes et du diktat politiquement correct", croit savoir l'ancien journaliste proche de l'extrême droite.

"Je ne pense pas que Viktor Orban soit un dirigeant autoritaire. Il dirige son pays et il ne se laisse pas intimider par, ni les minorités agissantes, les médias ni le gouvernement des juges. C'est exactement ce qu'il faudrait en France, ça ne veut pas dire un gouvernement autoritaire", a-t-il réitéré plus tard devant les caméras.

Dérive illibérale

Premier ministre hongrois entre 1998 et 2002, Viktor Orban occupe à nouveau ce poste depuis 2010. Depuis son retour au pouvoir, l'homme, issu du parti politique Fidesz, formation de droite conservatrice alliée au parti démocrate-chrétien, s'est érigé en défenseur de la famille dite traditionnelle. Il revendique les racines chrétiennes de l'Europe, combat l'immigration et pourfend un prétendu "lobby LGBT", donnant à la Hongrie des allures de démocratie illibérale.

Une dérive pointée par Emmanuel Macron en juin dernier à l'égard de certaines "sociétés post-communistes".

En juillet dernier, Orban a annoncé la tenue d'un référendum portant sur sa loi anti-LGBT, à la suite de laquelle une procédure d'infraction a été ouverte par la Commission européenne. Ce texte vise à interdire la "promotion" de l'homosexualité auprès des mineurs hongrois ainsi que l'évocation devant ces derniers de la transidentité.

Cette loi "ne me paraît pas conforme à nos valeurs", avait jugé le président de la République française.

Remous fréquents au niveau européen

Depuis 2010, la Hongrie de Viktor Orban est régulièrement dans le viseur des instances européennes, dont elle est membre depuis 2004. Les procédures à son encontre, qui lui ont valu des condamnations de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), concernent notamment des réformes portant sur les réfugiés, les ONG, les minorités, les médias ou encore la justice.

Jeudi, au premier jour du sommet hongrois, Viktor Orban, a défendu un État "protecteur de la famille, socle de la survie de la nation", fustigeant les "attaques de la gauche occidentale".

"Ils essaient de relativiser la notion de famille, en s'appuyant sur le lobby des LGBT et du genre", a-t-il déclamé après avoir été introduit comme étant le "père de cinq enfants". Une entrée en matière qui donne le ton des échanges.

Article original publié sur BFMTV.com