Publicité
La bourse ferme dans 2 h 21 min
  • CAC 40

    8 216,61
    +11,80 (+0,14 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    5 089,20
    +7,46 (+0,15 %)
     
  • Dow Jones

    39 756,55
    -3,53 (-0,01 %)
     
  • EUR/USD

    1,0811
    -0,0019 (-0,17 %)
     
  • Gold future

    2 227,70
    +15,00 (+0,68 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 801,04
    +1 616,00 (+2,52 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • Pétrole WTI

    82,38
    +1,03 (+1,27 %)
     
  • DAX

    18 490,04
    +12,95 (+0,07 %)
     
  • FTSE 100

    7 961,80
    +29,82 (+0,38 %)
     
  • Nasdaq

    16 393,88
    -5,64 (-0,03 %)
     
  • S&P 500

    5 251,24
    +2,75 (+0,05 %)
     
  • Nikkei 225

    40 168,07
    -594,66 (-1,46 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • GBP/USD

    1,2640
    +0,0002 (+0,02 %)
     

Jacques Attali, Luc Besson... Les menaces judiciaires se multiplient après le clip de Zemmour

Eric Zemmour annonce sa candidature à la présidentielle sur un réseau social le 30 novembre 2021 à Paris - Thomas SAMSON © 2019 AFP
Eric Zemmour annonce sa candidature à la présidentielle sur un réseau social le 30 novembre 2021 à Paris - Thomas SAMSON © 2019 AFP

Médias audiovisuels et personnalités ont dénoncé ce mardi l'utilisation de leurs images par Éric Zemmour, lors de son annonce de candidature à l'élection présidentielle, diffusée sur sa chaîne Youtube, certains menaçant le polémiste d'extrême droite de poursuites judiciaires.

Projets de plainte de plusieurs personnalités

Le réalisateur Luc Besson a ainsi annoncé avoir saisi son avocat "pour engager les poursuites nécessaires" après l'utilisation par Zemmour d'images de son film Jeanne d'Arc, avec Milla Jovovich, sorti en 1999. Ces images ont été utilisées de manière "frauduleuse", a précisé le réalisateur, qui "tient à faire savoir qu'il ne partage en rien les idées d'Eric Zemmour".

PUBLICITÉ

L'écrivain Jacques Attali a adressé une mise en demeure au candidat à la présidentielle de retirer sous 24 heures son image de son montage vidéo. "En cas de refus de votre part ou d'absence de réponse je saisirai le juge compétent", a-t-il écrit dans une lettre à Éric Zemmour.

La journaliste et écrivaine Valérie Trierweiler, ex-compagne de François Hollande, a également exigé le "retrait immédiat" de son image dans le clip vidéo du désormais candidat: "Zemmour utilise mon image dans son clip abject aux antipodes de mes convictions [...] mon avocat étudie les suites à donner ".

Des diffusions d'extraits de film non autorisées

Sollicité par BFMTV, le distributeur de cinéma Gaumont qui n'a donné aucune autorisation pour l'utilisation des images des films Un Singe en hiver et Jeanne d'Arc se réserve le droit d'entamer des poursuites.

"Nous allons étudier toutes les options qui s'ouvrent à nous", a indiqué un porte-parole à nos confrères de l'AFP.

L'utilisation d'extraits d'autres films célèbres - comme Les Choses de la vie de Claude Sautet, Le Quai des brumes de Marcel Carné et À bout de souffle de Jean-Luc Godard - pourrait aussi faire l'objet de litiges.

876450610001_6284555926001

Colère de groupes audiovisuels

Côté médias audiovisuels, la chaîne de télévision d'information internationale France 24, a dit "s'opposer par principe à l'utilisation de ses images et de son logo dans tout clip de campagne politique".

"En conséquence, la chaîne va demander le retrait immédiat de ces images dans ce clip et étudiera les recours légaux s'il n'est pas donné suite à sa demande", a ajouté le média.

De leur côté, France Télévisions, l'Ina et Radio France ont déclaré conjointement: "il conviendra que Éric Zemmour s'acquitte des droits des images reprises comme tout le monde".

Réponse de Quotidien à l'essayiste

L'émission Quotidien de Yann Barthès, produite par la société Bangumi et qui apparaît dans le clip de campagne, a aussi annoncé engager des poursuites judiciaires contre le polémiste: "l'argent que nous recevrons de Zemmour sera bien évidemment reversé à des associations d'aide aux migrants", a fait savoir l'émission sur son compte Twitter.

Plus tard dans la soirée, c'est le pureplayer HuffPost qui a annoncé assigner en justice le polémiste, ce dernier reprenant des extraits vidéo "à des fins de propagande politique, sans autorisation".

Il a donc été décidé d’engager une procédure dans les plus brefs délais contre le désormais candidat, afin de faire cesser la diffusion de ces images [...] et solliciter l’indemnisation de cette exploitation abusive de sa notoriété", écrivent dans un communiqué le président du directoire du groupe Le Monde Louis Dreyfus et le directeur général du HuffPost Arnaud Aubron.

L'équipe du polémiste s'est défendue de ces critiques en citant le droit dit "de courte citation", dans un courriel adressé à l'AFP. Interrogé ce mardi soir au 20 heures de TF1 sur cette question, Éric Zemmour a évoqué "une querelle de juristes" qui ne le concernait pas.

Article original publié sur BFMTV.com