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Israël: la "start-up nation" se reconfigure en force

Déjà chahuté par le Covid et l'instabilité politique, le pays est à présent secoué par la crise de la tech, son pilier. Dans les tours de Tel-Aviv, on encaisse le choc et on regarde l'avenir en se tournant vers la santé, la cybersécurité ou le quantique.

Depuis son bureau, au 23e étage de l'une des tours jumelles de Haarbaa Street, Edouard Cukierman pointe un autre building, deux fois moins grand: la Daniel Frisch Tower. C'était autrefois le plus haut immeuble de Tel-Aviv, où il avait installé le siège de sa société, Catalyst Investments, l'un des plus gros fonds de capital-risque en Israël. Dans ses nouveaux locaux, l'investisseur n'a pas pu pleinement profiter de la vue époustouflante sur la Méditerranée. Trois ans de pandémie et maintenant cette crise qui frappe la high-tech mondiale dont on peine encore à cerner les effets sur l'économie nationale.

Lire aussiIsraël, les secrets de la start-up nation

Après l'éclatement de la bulle Internet en 2001, les bureaux de Daniel Frisch se louaient pour zéro shekel. Sur la centaine de fonds de capital-risque du pays, seuls trois avaient survécu, dont Catalyst. Vingt-deux ans plus tard, on est encore loin de ce scénario catastrophe, "mais l'économie israélienne dépend exclusivement du secteur de la tech, et il faut savoir faire les ajustements nécessaires, tranche Edouard Cukierman. En Bourse, la correction s'est opérée de manière efficace: le Nasdaq a chuté de 70%. Mais pour le capital-risque, c'est plus compliqué et plus long". Difficile pour un entrepreneur en quête d'argent frais d'accepter une décote de la valeur de son entreprise pouvant aller jusqu'à 50%.

Avec la chute de 70% du Nasdaq, les investisseurs sont plus prudents. Une start-up est aujourd\'hui valorisée 7 fois son chiffre d\'affaires annuel prévu, contre 36 fois avant la crise.
Avec la chute de 70% du Nasdaq, les investisseurs sont plus prudents. Une start-up est aujourd\'hui valorisée 7 fois son chiffre d\'affaires annuel prévu, contre 36 fois avant la crise.

Avec la chute de 70% du Nasdaq, les investisseurs sont plus prudents. Une start-up est aujourd'hui valorisée sept fois son chiffre d'affaires annuel prévu, contre 36 fois avant la crise.

Deux étages plus haut, les concurrents du fonds Maor complètent le tableau: "Dans la Silicon Valley, les valorisations ont chuté vite et fort, observe Eric Elalouf, l'un des cofondateurs. En Israël, cela prend plus de temps et l'écart n'est pas encore comblé." Le choc est pourtant rude. Avant l'éclatement de la bulle, au plus haut du marché, la valeur d'une start-up s'évaluait à 36 fois le chiffre d'affaires annuel des douze mois[...]

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