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Isère : pour ne pas perdre leur travail, les salariés travaillent deux fois plus

Isère : pour ne pas perdre leur travail, les salariés travaillent deux fois plus (Getty Images)

En Isère, 129 ouvriers d'une même usine ont pris la décision de doubler leur charge de travail pour éviter le chômage.

Travailler plus pour simplement conserver son travail. Plutôt que la grève, les ouvriers d’une entreprise iséroise ont choisi un autre moyen pour empêcher la fermeture de l’usine FerroPem de Livet-et-Gavet. Ils ont tout simplement décidé ne plus compter leurs heures et de travailler deux fois plus au sens propre du terme, raconte RTL. Cette manœuvre, plutôt inhabituelle, présente deux avantages à leurs yeux : convaincre les dirigeants de l’entreprise de ne pas mettre la clé sous la porte et démontrer la compétitivité des salariés. Les 129 employés ont tous joué le jeu.

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"On ne baissera pas les bras"

"Il faut relever les manches et puis y aller", lâche un salarié présent sur le site depuis 17 ans au micro de RTL. "On travaille énormément en ce moment, on montre qu'on est compétitifs, que l'usine est viable et qu'ils se sont trompés, tout simplement. Sur les trois derniers mois, on a fait pas mal de bénéfice. La production a été bonne, le métal qui sort est bon et le prix de revient montre que l'on est compétitifs. C'est pour ça que l'on ne baissera pas les bras", poursuit-il.

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Mourad Moussaoui, responsable du syndicat Force ouvrière (FO) de l’usine, justifie le choix du travail supplémentaire au lieu de la grève. "On serait passés à côté de quelque chose de géant et ça serait dommage car ils auraient pu dire 'Vous avez vu, tout ce que l'on a dit c'est vrai'. Mais là, ils peuvent plus le dire. On les a pris à contre-pied", explique-t-il.

Le groupe américano-espagnol Ferroglobe, spécialiste du silicium, a récemment annoncé la suppression de plus de 350 emplois en France au sein de sa filiale FerroPem. Pour justifier ces licenciements, la direction a évoqué des difficultés économiques et des problèmes de compétitivité face à la concurrence du silicium chinois, indique France 3 Auvergne-Rhônes-Alpes.

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