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Iran: quel avenir pour la rébellion des Iranien(ne)s?

© S. Farajvan / Pacifi c Press / Sh / SIpa

2023, Le monde qui vient (53/53). Depuis septembre 2022 et la mort de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, l'Iran est secoué par l'un des plus importants mouvement de contestation de son histoire. Les femmes notamment réclament plus de liberté dans leur pays. De là permettre un changement de régime? Deux scénarios extrêmement différents sont envisageables.

Il y a les rêveurs et les pessimistes. Pour les premiers, un changement de régime est en route en Iran. Voici ce qu'ils imaginent: le 20 mars 2023, pour la fête de printemps du Norouz, les Iraniens convergeraient vers l'aéroport de Téhéran pour accueillir un avion ramenant une poignée de dissidents exilés, dont Masih Alinejad, la militante qui a lancé la campagne pour l'abolition du port obligatoire du hijab, et le populaire joueur de football Ali Karimi. Des foules nombreuses se rassembleraient le long des rues pour les acclamer dans des scènes de liesse rappelant le retour d'exil de l'ayatollah Rouhollah Khomeini en 1979. Quelques jours après, l'aéroport, connu aujourd'hui comme l'aéroport international Imam Khomeini, serait rebaptisé du nom de Mahsa Amini en l'honneur de la jeune Kurde de 22 ans arrêtée parce que son hijab était "mal mis", et dont la mort au cours de sa garde à vue a déclenché une révolution.

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Un "Gorbatchev iranien" à la tête du pays

De nombreux mollahs prendraient la fuite. Certains chercheraient refuge auprès des milices qu'ils soutiennent en Irak, en Syrie et au Liban. Les mieux connectés partiraient pour Oman ou les Emirats arabes unis. Le Guide suprême, en mauvaise santé, l'ayatollah Ali Khamenei, s'enfuirait à Pékin. Un conseil de jeunes Iraniens élaborerait une constitution et remplacerait le symbole au centre du drapeau national - une graphie stylisée de la formule "Dieu est le plus grand" - par le slogan de la révolution: "Femmes, vie, liberté".

L'ancien ministre des Affaires étrangères du régime, Djavad Zarif, serait nommé président intérimaire après la démission d'Ebrahim Raïssi dans l'espoir de procéder à une transition en douceur. Il gagnerait les faveurs de l'étranger en intégrant dans son gouvernement des exilés titulaires de doctorats obtenus dans des universités occidentales. Il cesserait de livrer des drones à la Russie et chercherait à entamer des négociations [...]

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