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Ipsos 2020 : Résilience et Agilité

Ipsos 2020 : Résilience et Agilité
Chiffre d’affaires annuel : 1 837,4 M€
Retour à la croissance organique au T4 : +1,4%

Paris, 24 février 2021 – Le chiffre d’affaires d’Ipsos s’établit à 1 837,4 millions d’euros pour l’ensemble de l’année 2020, en baisse de 8,3% par comparaison avec l’exercice 2019.
A taux de change et périmètre constants, la baisse d’activité est de 6,5% après la prise en compte d’effets de change négatifs à 2,5%, notamment liées à la baisse de la valeur des monnaies de nombreux pays émergents et à celle du dollar américain en fin d’exercice et d’effets de périmètre positifs pour 0,8%, attribuables à l’intégration de Maritz Mystery Shopping aux Etats-Unis et d’Askia en France et en Grande-Bretagne.
L’amplitude de cette baisse d’activité s’est réduite au fil de l’année. Elle était de 13,5% à la fin du premier semestre, de 9,9% à fin septembre et donc de 6,5% à fin décembre pour l’ensemble de l’année 2020, grâce à un dernier trimestre positif à 1,4% de croissance organique.

CHIFFRE D’AFFAIRES CONSOLIDE PAR TRIMESTRE

Chiffre d’affaires consolidé
(en millions d’euros)

2020

2019

Variation périodique totale
2020 / 2019



Croissance organique périodique

Premier trimestre

428,7

422,1

1,6%

0%

Deuxième trimestre

357,3

481,3

(25,8)%

(25,3)%

Troisième trimestre

468,6

499,4

(6,2)%

(3,3)%

Quatrième trimestre

582,9

600,5

(3,0)%

1,4%

Total exercice

1 837,4

2 003,3

(8,3)%

(6,5)%


L’activité est restée stable au premier trimestre, lui-même composé de deux très bons mois en janvier et février et d’un mauvais mois de mars. Elle s’est effondrée au deuxième trimestre avec une décroissance organique de 25,3% aboutissant à une baisse de 13,5%, pour le semestre.
Toujours sur la base du même périmètre et de taux de change constant, la baisse a été de seulement 3,3% durant le troisième trimestre.
Enfin, d’octobre à décembre la croissance organique est redevenue positive à +1,4%. La performance du dernier trimestre est notable à au moins deux titres : d’une part le T4 est le seul trimestre de l’année 2020 qui enregistre une évolution positive, d’autre part, cette progression s’applique à un dernier trimestre 2019 qui avait été, lui-même, très positif avec une progression organique de 5%.

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Visuellement, les valeurs publiées aux taux de change courants sont moins favorables. D’octobre à décembre, le chiffre d’affaires baisse de 3% en raison d’effets de change négatifs de 5,2% compensés en partie seulement par les effets positifs, pour 0,8%, de l’acquisition de Maritz Mystery Shopping et Askia.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR RÉGION

En millions d’euros

CA 2020

Contribution

Croissance totale
2020 / 2019

Croissance organique

EMEA

860,2

47%

0,1%

2%

Amériques

663,9

36%

(13,8)%

(12)%

Asie-Pacifique

313,3

17%

(16,2)%

(14)%

Chiffre d’affaires annuel

1 837,4

100%

(8,3)%

(6,5)%

Par région, les évolutions des volumes d’activité ont poursuivi leurs trajectoires amorcées au cours du troisième trimestre.

Les Amériques, Nord et Sud réunies, baissaient en organique de 15,5% après 6 mois et de 14,5% après 9 mois. La zone se situe à -12% sur l’ensemble de 2020, après une réduction de l’activité de 5,6% au cours du seul dernier trimestre. Notons que le rythme de cette amélioration s’accélère, notamment en Amérique du Nord, et même en Amérique du Sud, malgré la poursuite de l’épidémie dans beaucoup de marchés avec le maintien de politiques de confinement strictes.


C’est, à l’évidence, l’illustration claire que de très nombreuses entreprises et institutions ont choisi, après la période de saisissement située au deuxième trimestre, d’acquérir à un rythme de plus en plus soutenu, au fil des mois, des données et des services associés (analyses, interprétation, accompagnement) leur permettant de mieux mesurer et comprendre le contexte dans lequel elles opèrent et les conséquences de ce contexte sur leurs propres activités.

Ceci vaut d’ailleurs pour les autres zones où Ipsos opère. En Asie-Pacifique l’activité s’est rétablie au fil de l’année. Nous avions enregistré une baisse à taux de change et périmètre constants, de 19,5% après 6 mois et de 17,5% après 9 mois. Sur l’ensemble de 2020, grâce à une baisse limitée à 7,3% au quatrième trimestre, le recul est de 14%. Il s’agit de la zone où, in fine, le marché sera resté faible, en partie en raison du poids des pays émergents, tels que l’Inde ou les pays d’Asie du Sud-Est. D’autres pays tels que le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont aussi engendré des performances moyennes. La Chine et la Corée se sont mieux portées.

Enfin, la zone EMEA est la plus satisfaisante. Au 30 juin, la performance en termes d’évolution du chiffre d’affaires était certes négative à -9,5%, mais déjà moins affectée par la pandémie que celles des Amériques et de l’Asie-Pacifique.

Comme ailleurs, l’amélioration est séquentielle. La décroissance n’est plus que de 2,5% à fin septembre après un troisième trimestre à + 11%. La zone EMEA retourne, sur l’ensemble de l’année, en territoire positif. Elle enregistre sur 12 mois une croissance organique de 2%. Le quatrième trimestre bat même l’excellente performance du trimestre précédent avec une progression, à taux de change et périmètre constants, de 11,9%, à peine atténuée par des effets de change négatifs de 4,6%.
Nous avions signalé dans notre précédent communiqué daté du 22 octobre 2020, alors que nous publions nos données sur le troisième trimestre, que nos performances, déjà bonnes au troisième trimestre, se maintiendraient « même si la perspective d’une croissance organique à deux chiffres resterait un objectif ambitieux. ». Ici, sans conteste, l’ambition a été atteinte. Les raisons de cet excellent résultat sont déjà connues : une bonne tenue de nos activités en Europe de l’Est et en Turquie, qui représentent les économies émergentes de la zone, et dans plusieurs pays d’Europe de l’Ouest – notamment au Royaume-Uni et en France – grâce à la réalisation de contrats importants mis en place par les autorités sanitaires pour mesurer et comprendre l’évolution de la pandémie et ses conséquences sur la Société et les gens.


Au total en 2020, Ipsos a réalisé 1 349,6 millions d’euros dans les pays à économie développée, en réduction de 2,5% par rapport à 2019 ; ces marchés représentent 73% de l’activité totale. Dans les pays en développement, le chiffre d’affaires d’Ipsos est de 487,9 millions d’euros ; il a fléchi de 15% d’une année à l’autre. Les marchés émergents qui ont pesé jusqu’à 35% de l’activité d’Ipsos en 2014 n’ont représenté en 2020 que 27%, sous l’effet de taux de croissance plus volatiles et de taux de change plus faibles par rapport à l’euro.

ÉVOLUTION DE L’ACTIVITÉ PAR AUDIENCE

En millions d’euros

CA 2020

Contribution

Croissance totale
2020 / 2019

Croissance organique

Consommateurs1

765,2

42%

(15,2)%

(12,5)%

Clients et salariés2

407,7

22%

(20,9)%

(21)%

Citoyens3

356,5

19%

27,7%

29,5%

Médecins et patients4

318,0

17%

1,3%

4%

Chiffre d’affaires annuel

1 837,4

100%

(8,3)%

(6,5)%

Répartition des Lignes de Service par segment d’audience :
1- Brand Health Tracking, Creative Excellence, Innovation, Ipsos UU, Ipsos MMA, Market Strategy & Understanding, Observer (excl. public sector), Social Intelligence Analytics
2- Automotive & Mobility Development, Audience Measurement, Customer Experience, Channel Performance (including Retail Performance and Mystery Shopping), Media development
3- Public Affairs, Corporate Reputation
4- Pharma (quantitative et qualitative)

Par audience, les évolutions au fil de l’année sont, elles aussi, positives. On observe, pour toutes les audiences, une amélioration régulière des niveaux d’activité.

Sur l’audience « consommateurs » qui représente 42% de l’activité, la baisse était, en organique, de 19% au 30 juin. Elle se situe à 17% au 30 septembre et à 12,5% au 31 décembre.


L’audience « clients et salariés » représente 22% de l’activité. Ici l’amélioration est plus lente. L’activité enregistrait une baisse organique de 21% au 30 juin, de 22,5% au 30 septembre. La décroissance est revenue à 21% au 31 décembre. Le poids de certains secteurs très affectés par l’épidémie de Covid-19 continue de peser. Les constructeurs automobiles, les compagnies aériennes, les chaînes d’hôtels, entre autres, sont les perdants de 2020. Ipsos en subit les conséquences dans ce segment.

L’audience « médecins et patients », compte pour 17% des revenus de 2020. Elle est en pleine expansion. Le chiffres d’affaires d’Ipsos était, en organique toujours, en baisse de 5,5% au 30 juin. Il est revenu en territoire positif à la fin du troisième trimestre, à +1%, et achève l’année à +4%. Les laboratoires pharmaceutiques sont, dans ce segment, la clientèle principale. Après une période de très fort ralentissement de leurs commandes, au début de la pandémie, ils ont su réévaluer leurs besoins et initialiser de nombreux programmes de recherche, liés ou pas à l’épidémie.

Enfin, l’audience « citoyens » performe tout au long de l’année. En 2020, elle représente 19% de l’activité, soit 6 points de plus qu’en 2019. Sur le total des contrats consacrés à cette audience, la croissance organique était de 11,5% à fin juin, de 27% à fin septembre et de 29,5% à fin décembre.

Ipsos bénéficie dans cette activité de sa conviction, exprimée déjà depuis de nombreuses années, que la recherche sociale et les programmes de recherche sur l’état et l’évolution des opinions publiques sont des problématiques majeures et durables qui exigent, tant du côté des équipes que des moyens de production et d’analyse des informations, des expertises et des capacités spécifiques qu’Ipsos est un des rares acteurs globaux du marché à détenir.

Il s’agit, évidemment, de spécialisations très complémentaires de celles déployées auprès des autres « audiences ». Ce sont les mêmes personnes qui sont sollicitées, tour à tour ou en même temps, citoyens / consommateurs / clients / patients, même si les moyens et les protocoles mis en œuvre sont différents d’une audience à l’autre. Il existe des liens entre ces univers, des interactions qu’Ipsos est en mesure de repérer et de comprendre.


PERFORMANCE FINANCIERE

Compte de résultat résumé

En millions d’euros

2020

2019

Variation
2020 / 2019

Chiffre d’affaires

1 837, 4

2 003,3

(8,3)%

Marge brute

1 180,5

1 288,5

(8,4)%

Marge brute / CA

64,2 %

64,3%

-

Marge opérationnelle

189,9

198,7

(4,5)%

Marge opérationnelle / CA

10,3%

9,9%

-

Autres produits et charges non courants / récurrents

(6,1)

(16,4)

-

Charges de financement

(20,6)

(26,6)

(22,8)%

Autres charges de financement

(8,1)

(7,3)

11,0%

Impôts

(38,9)

(36,9)

5,5%

Résultat net, part du Groupe

109,5

104,8

4,5%

Résultat net ajusté*, part du Groupe

129,6

129,5

0,1%

*Le résultat net ajusté est calculé avant (i) les éléments non monétaires liés à l’IFRS 2 (rémunération en actions), (ii) avant l’amortissement des incorporels liés aux acquisitions (relations clients), (iii) l’impact net d’impôts des autres charges et produits non courants, (iv) impacts non monétaires sur variations de puts en autres charges et produits financiers et (v) avant les impôts différés passifs relatifs aux goodwills dont l’amortissement est déductible dans certains pays

Postes du compte de résultat

Au total, la profitabilité du Groupe pour 2020 est en hausse d’environ 40 points de base par rapport à l’an dernier, soit 10,3% de marge opérationnelle contre 9,9% en 2019.

Cette performance est d’autant plus remarquable qu’à mi-année, la profitabilité était en baisse de 230 points de base, compte-tenu de la chute soudaine d’activité intervenue à compter de la mi-mars. Cette brutalité ne nous avait pas permis de réduire nos coûts dans les mêmes proportions au premier semestre car ils sont en partie fixes et étaient proportionnés à la croissance prévue jusque-là pour l’année 2020.

Les différentes mesures d’économies prises ont permis de combler ce retard de marge sur le deuxième semestre, d’autant que la pandémie a encore accentué l’effet de saisonnalité, avec 43% du chiffre d’affaires annuel reconnu au premier semestre et 57% au deuxième semestre.
Il est rappelé ici que le marché des études est caractérisé traditionnellement par une forte saisonnalité et une activité accrue au deuxième semestre, au fur et à mesure de la réalisation des contrats. Ainsi, le chiffre d’affaires reconnu durant le premier semestre représente normalement en moyenne sur les dernières années environ 45% du chiffre d’affaires de l’exercice (à périmètre et taux de change constants). En revanche, du côté des charges opérationnelles, la reconnaissance des coûts au compte de résultat est plutôt linéaire, tout au long de l’année.

La société a réalisé et même dépassé le plan de 109 millions d’euros d’économies annoncé en juillet sur l’ensemble de l’année 2020 (dont environ 42 millions sur la masse salariale - plus 29 millions de subventions gouvernementales - et environ 38 millions sur les charges générales d’exploitation). C’est au total 113 millions d’euros qui ont pu être économisés, dont 46 millions d’euros au premier semestre et 67 millions d’euros au deuxième semestre.
Par catégorie, ces économies proviennent des coûts de personnel (43 millions d’euros), des subventions gouvernementales perçues pour 29 millions d’euros et des charges générales d’exploitation (41 millions d’euros).

La marge brute (qui se calcule en retranchant du chiffre d'affaires des coûts directs variables et externes liés à l'exécution des contrats) est stable et s'établit à 64,2 % contre 64,3 % en 2019. A taux de change et périmètre constants, il aurait été de 64,3% précisément.
L’évolution du ratio de marge brute est à relier au mix des modes de collecte de données, sachant que certains terrains d’enquête en face à face (ayant des taux de marge brut plus bas), à l’arrêt durant la période de premier confinement, ont pu être remplacés dans certains cas par des enquêtes en ligne à plus haute marge brute. Ceci dit, les contrats les plus importants de suivi de l’évolution de la pandémie ont été réalisés par les équipes « Public Affairs » dans un certain nombre de pays, en face à face. Au total sur 2020, les enquêtes en ligne représentent 60% de l’activité contre 55% en 2019.

En ce qui concerne les coûts d'exploitation, la masse salariale est en baisse de 4,4%, sous les effets combinés d’une diminution des effectifs et de différents mécanismes de réduction de salaire.
Les effectifs permanents sont de 16 644 personnes à fin décembre 2020 contre 18 448 à fin décembre 2019, soit une baisse de 9,8% qui s’est produite à partir du deuxième trimestre, grâce à la mise en place du gel des recrutements et remplacements.

Les mécanismes de réduction de salaire (simple réductions volontaires et temporaires de salaire consenties par un certain nombre de salariés, comprises entre 10% et 20% pour les cadres dirigeants ; réduction des heures travaillées ; congés sans solde ;…) ont, eux, représenté des économies d’environ 17 millions d’euros entre la mi-mars et la fin de l’année.

Le poste « Charges de personnel – hors rémunération en actions » comptabilise aussi une provision pour bonus à verser au titre de l’exercice 2020 qui est supérieure à celle de 2019 d’environ 20 millions d’euros, pour deux raisons : d’une part, le Groupe a réalisé une marge opérationnelle meilleure qu’en 2019 et, d’autre part, il est prévu de compenser les réductions volontaires de salaire (consenties sans réduction des heures travaillées) pour environ 9 millions d’euros.

Le coût des rémunérations variables en action est en hausse à 8,7 millions d’euros contre 6,9 millions d'euros en 2019 car le passage de la période d’acquisition des plans d’actions gratuites de 2 à 3 ans, décidé en 2018, a eu pour effet d’allonger l’étalement de la charge IFRS2. En rythme normalisé, cette charge sera un peu supérieure à 10 millions d’euros en 2021.

Les frais généraux sont contrôlés et diminuent au total d’environ 45 millions d’euros (soit -20,7%), grâce à la limitation d’un certain nombre de postes de dépenses discrétionnaires et, notamment, avec l’arrêt des voyages (pour 21 millions d’euros) et des économies en relation avec l’utilisation des bureaux (pour 7 millions d’euros).

Le poste « Autres charges et produits opérationnels » affiche un solde positif de 16,4 millions d’euros (contre -1 million d’euros en 2019). Il incorpore essentiellement deux éléments nouveaux, à relier à la pandémie : d’une part, les subventions reçues au titre des systèmes de chômage partiel mis en place par les états de certains pays (Allemagne, Australie, Canada, Chine, France et Hong-Kong notamment), pour 29 millions d’euros sur l’année ; d’autre part des coûts de licenciement spécifiquement liés à la sous-activité pour 7 millions d’euros.

En dessous de la marge opérationnelle, les dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions concernent la partie des écarts d'acquisition affectée aux relations clients au cours des 12 mois suivant la date d'acquisition et faisant l'objet d'un amortissement au compte de résultat selon les normes IFRS sur plusieurs années. Cette dotation s'élève à 5,4 millions d'euros contre 5,2 millions précédemment.
Le solde du poste autres charges et produits non courants et non récurrents s'établit à -6,2 millions d'euros contre -16,4 millions d'euros l'an dernier. Il prend en compte des éléments à caractère inhabituel ou non liés à l'exploitation.

En 2019, ces charges incluaient des coûts d'acquisition pour 2,4 millions d’euros ainsi que des coûts liés aux plans de restructuration pour 7,9 millions d’euros reliés à la fin de la mise en œuvre du programme TUP (« Total Understanding Project ») et à l’intégration de GfK Research.

En 2020, ces charges incluent des frais d’acquisition pour 0,8 millions d’euros en relation avec les opérations Maritz Mystery Shopping et Askia réalisées fin janvier et, surtout, des coûts de réorganisation et de rationalisation pour 14,3 millions d’euros contre 24,6 millions d’euros durant l’année 2019 qui avait été impactée par de nombreuses réorganisations internes avec la mise en place de la nouvelle structure TUP.

Du côté des produits, ce poste enregistre principalement un produit net de 8,9 millions d'euros lié à la décision d’activer depuis janvier 2018 les coûts internes de développement (ce produit net était de 11,8 millions d’euros en 2019). Il est rappelé que jusque-là, le Groupe n’activait que ses coûts de développement externes lorsque les conditions définies dans ses méthodes comptables étaient réunies. Suite à l’amélioration de son système de suivi interne, Ipsos a pu activer selon ces mêmes conditions ses coûts de développement internes qui sont constitués des charges de personnel de ses équipes travaillant sur ses plateformes et projets. Cette décision a permis une meilleure appréhension des coûts totaux des efforts de Recherche & Développement entrepris par Ipsos. Elle a entrainé un changement d’estimation comptable des montants qui sont à présent activés. Conformément à la règle IAS8, la méthode prospective a été appliquée à compter du 1er janvier 2018 pour comptabiliser ces impacts dans le compte de résultat. Afin de ne pas créer de distorsion dans la lecture de la marge opérationnelle du fait de la reconnaissance d’un produit de capitalisation non compensé par des amortissements au cours des premiers exercices de mise en œuvre de ce changement d’estimations comptables, les effets positifs sur le résultat opérationnel de cette première période de reconnaissance d’actifs incorporels ont été classés dans le poste « autres charges et produits non courants et non récurrents », en dessous de la marge opérationnelle. Il avait été décidé en 2018 que le même traitement serait appliqué sur les quatre exercices suivants, avec un effet positif sur le compte de résultat qui diminuerait chaque année, jusqu’au moment où la mise en œuvre de la capitalisation atteindrait sa vitesse de croisière, en 2022, compte tenu d’une durée d’amortissement générale de cinq ans pour ce type d’actifs.

Les charges de financement. La charge d'intérêts nette s'élève à 20,6 millions d'euros contre 26,6 millions d'euros, en raison non seulement d’une baisse significative de l’endettement financier en relation avec une bonne génération de trésorerie mais aussi grâce au remboursement fin septembre d’une tranche d’un emprunt obligataire privé « USPP » pour 185 millions USD qui portait un coupon de 5% et qui a été remplacé par des financements à des taux moins élevés.

Impôts. Le taux effectif d'imposition au compte de résultat en norme IFRS s'établit à
26,1 % contre 25,9 % l'année passée. Il intègre une charge d'impôts différés passifs de 3,5 millions d'euros qui vient annuler l'économie d'impôts réalisée grâce à la déductibilité fiscale des amortissements d'écarts d'acquisition dans certains pays, alors même que cette charge d'impôts différés ne serait due qu'en cas de cession des activités concernées (et qui est par conséquent retraitée dans le résultat net ajusté).

Le Résultat net, part du Groupe, s'établit à 109,5 millions d'euros contre 104,8 millions en 2019, soit une hausse de 4,5%.

Le Résultat net ajusté, part du Groupe, qui est l'indicateur pertinent et constant utilisé pour la mesure de la performance, s'établit à 129,6 millions d'euros contre 129,5 millions d’euros en 2019, soit une hausse de 0,1 %. Le groupe aura donc atteint son objectif de préserver ses marges malgré la pandémie.

Structure financière

Flux de trésorerie. La capacité d'autofinancement est stable et s'établit à 262,1 millions d'euros contre 266,4 millions en 2019.

En revanche, la génération de trésorerie libre d’exploitation, à 265 millions d’euros, a atteint un record. Elle avait été en ligne avec les prévisions pour le premier trimestre, en raison du bon niveau des ventes à la fin de l’année 2019 et en début 2020, qui s’étaient matérialisées en encaissements sur le premier semestre.

Cela s’est combiné à la baisse de l’activité après la mi-mars, qui s’est accompagnée d’une baisse du poste clients au 31 décembre 2020 de 79 millions d’euros. Au total, le besoin en fonds de roulement connait une variation positive de 134,6 millions d'euros en 2020.

Les investissements courants en immobilisations corporelles et incorporelles sont principalement constitués d'investissements informatiques et se sont élevés à 35,1 millions d’euros au premier semestre contre 43,2 millions sur l’année précédente.

En ce qui concerne les investissements non courants, Ipsos a investi environ 22 millions d’euros, en procédant notamment à deux acquisitions : Maritz Mystery Shopping et Askia. Ces deux sociétés ont été intégrées dans les comptes consolidés à compter du 1er février 2020.

Les capitaux propres s'établissent à 1 121 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 1 122 millions publiés au 31 décembre 2019.

Les dettes financières nettes s'élèvent à 346,5 millions d'euros, en baisse significative par rapport au 31 décembre 2019 (578,4 millions d’euros). Le ratio d’endettement net diminue à 30,9% contre 51,5% au 31 décembre 2019. Le ratio de levier (calculé hors impact IFRS16) s’établit à 1,6 fois l’EBE (contre 2,4 fois au 31 décembre 2019) ; ce type de niveau n’avait pas été atteint depuis 2010.

Position de liquidité. La trésorerie en fin d’année s'établit à un niveau record de 216,0 millions d'euros au 31 décembre 2020 contre 165,4 millions d’euros au 31 décembre 2019, assurant une bonne position de liquidité à Ipsos.

Le groupe dispose par ailleurs de plus de 400 millions d'euros de lignes de crédit disponibles à plus d’un an, lui permettant de faire face à ses échéances de dette de 2021.

Compte tenu de cette position solide, il sera proposé à l'Assemblée générale des actionnaires devant se réunir le 27 mai prochain, une distribution de dividendes de 90 centimes par action au titre de l'exercice 2020, soit le double de la distribution de 45 centimes mise en paiement le 3 juillet 2020 au titre de l’exercice 2019 (qui avait été réduite de moitié par rapport aux 89 centimes par action initialement envisagés en février 2020).

PERSPECTIVES 2021

Ipsos connait un début d’exercice 2021 dans la ligne des tous derniers mois de 2020.

Le niveau d’activité moyen est positif, tant du côté du carnet de commandes que de celui du chiffre d’affaires, même si d’une région à l’autre, d’une audience à l’autre, d’un secteur d’activité à l’autre, ces mêmes indicateurs montrent d’importantes variations.

La crise épidémique n’est pas achevée. Les conséquences à court et à long terme de cette crise sur la Société et les marchés font l’objet de nombreux débats.

Qui sait si nous allons revivre des poussées inflationnistes, aboutissant à une hausse importante des taux d’intérêts ou si, au contraire, à force d’épargner, les ménages et peut-être aussi les entreprises vont laisser les pouvoirs publics essayer seuls d’éviter une crise sociale, économique et financière considérable.

Qui sait si, de variants en variants, la Covid-19, devenue la Covid-20 ne va pas, à nouveau, perturber notre capacité à travailler, à consommer et à investir avec une énergie et une confiance suffisantes.

Qui sait si, à force d’être considérées comme fragiles, les institutions étatiques ne vont pas chercher à développer des pratiques autoritaires qui viendraient mettre à mal les idéaux qui ont donné, à l’Occident au moins, les perspectives sans lesquelles jamais les technologies et les modèles sociaux - qui soutiennent la prospérité relative du Monde tel qu’il est – n’auraient pu se développer.

Nous devons aussi garder en tête d’autres sujets majeurs, comme la détérioration de l’environnement, le changement climatique et la dégradation des mécanismes de protection de la vie privée pour apprécier la situation d’Ipsos dans les domaines de la création, de l’analyse et de la diffusion d’informations.

Le contexte génère pour Ipsos des opportunités de croissance de plus en plus fortes. Le marché que nous adressons est à l’évidence crucial. Aucune entreprise, aucune institution ne peut aujourd’hui se reposer sur ce qu’elle sait d’hier. Bien sûr, les connaissances et les expériences issues du « monde d’avant » sont utiles mais elles sont insuffisantes. Les produits et les services de demain ne sont que très partiellement ceux d’aujourd’hui. Les moyens pour engager et convaincre les personnes ne sont plus ceux d’il y a cinq ans et, peut-être, même plus ceux de l’année dernière.

Ipsos, en 2020, a su se montrer résilient et agile. Nous sommes satisfaits d’avoir pu, en quelques mois, retrouver un bon niveau d’activité, faire preuve de frugalité, sans perdre en efficacité et en qualité.
La compagnie a aussi généré un montant sans précédent de cash-flow, qui est le garant de notre capacité à investir et à rémunérer convenablement nos actionnaires et nos équipes.

Nous sommes fiers d’avoir réussi à améliorer la relation avec nos clients, lesquels n’ont jamais été aussi nombreux à nous différencier de nos concurrents et à reconnaître la qualité de nos services. Dans l’étude que nous réalisons en continu dans le monde entier à l’issue de chaque projet que nous effectuons, la note moyenne que nos équipes ont recueillie est de 9, sur une échelle de 0 à 10. C’est la moyenne la plus élevée jamais enregistrée, grâce bien sûr, à un nombre de notes à 9 ou 10 largement supérieur à toutes les autres notes échelonnées entre 0 – ça n’arrive jamais – et 8 – c’est assez fréquent. N’oublions pas que ces scores reflètent la qualité du travail accompli par des équipes travaillant dans 90 marchés différents, avec 5 000 clients nous confiant des dizaines de milliers de programmes, dont certains sont facturés 10 000 euros, et d’autres plusieurs millions d’euros. Cette performance est la démonstration de la résilience d’Ipsos, de sa capacité à bien opérer dans les contextes les plus volatiles et, pour tout dire, les plus difficiles.

Evidemment, être résistant ou résilient ne suffit pas. Ipsos est une société sérieuse, intègre, respectueuse des marchés dans lesquels elle intervient, engagée dans une politique ambitieuse de développement durable, progressant sur des objectifs d’inclusion, de diversité et d’égalité entre les genres.

Ipsos veut préserver son indépendance et sa capacité à opérer avec un horizon de temps suffisant pour construire, jour après jour, une compagnie qui saura conserver la confiance de ses clients et qui pourra attirer talents et nouvelles opportunités.

L’agilité est l’autre élément essentiel à la réalisation de cette ambition. En 2020, Ipsos a su, en quelques mois, faire évoluer ses solutions, promouvoir de nouvelles offres rendues possibles par l’utilisation de technologies et de systèmes qu’il ne maîtrisait pas il y a encore deux ans.

En 2021 et dans les années suivantes, Ipsos va devenir un promoteur actif de plusieurs plateformes qui permettent de produire et d’analyser beaucoup plus vite et avec davantage de souplesse de grandes quantités de données.

De nombreuses initiatives vont permettre à Ipsos de s’installer avec force ou d’accélérer son développement sur de nouvelles expertises : le recueil automatique de données, l’intégration de données, la prédictivité des analyses, la simplification des protocoles que rendent possibles l’usage accru de l’intelligence artificielle et des systèmes d’analyse contextuelle des données non-structurées.

Grâce à cela, les nouveaux services vont franchir aisément la barre des 20% du chiffre d’affaires d’Ipsos en 2021, alors qu’ils ne pesaient que 7% en 2015, 15% en 2019 et 19% en 2020.

Si la situation sanitaire ne connait pas une nouvelle dégradation importante et mondiale, le chiffre d’affaires d’Ipsos en 2021, à taux de change et périmètre constants, sera plus élevé qu’en 2020. Il devrait se situer à un niveau voisin de 2019, sans qu’il soit possible aujourd’hui d’être plus précis.

La marge opérationnelle progressera. L’amplitude de son amélioration est dépendante, bien sûr, du niveau de chiffre d’affaires atteint par la compagnie et aussi du retour à un bon équilibre entre les unités (régions et audiences) qui la composent.

* * *
Présentation des résultats annuels 2020
Jeudi 25 février à 8h30 via Webcast en direct et en français, puis à 16h une conférence téléphonique en anglais.
Pour toute demande d’invitation, contacter IpsosCommunications@Ipsos.com
Une rediffusion du Webcast sera disponible sur notre site en français et en anglais.

Annexes

  • Compte de résultat consolidé

  • État de la situation financière

  • État des flux de trésorerie consolidés

  • Etat des variations des capitaux propres consolidés

La plaquette complète des états financiers consolidés au 31 décembre 2020 est disponible sur notre site.

À PROPOS D’IPSOS



Ipsos est le troisième institut de sondage au monde, présent dans 90 marchés et comptant plus de 16 000 collaborateurs.



Nos chercheurs, analystes et scientifiques sont passionnément curieux et ont développé des capacités multi-spécialistes qui permettent de fournir des informations et des analyses poussées sur les actions, les opinions et les motivations des citoyens, des consommateurs, des patients, des clients et des employés. Nos 75 solutions s’appuient sur des données primaires provenant de nos enquêtes, de notre suivi des réseaux sociaux et de techniques qualitatives ou observationnelles.



Notre signature « Game Changers » résume bien notre ambition d’aider nos 5 000 clients à évoluer avec confiance dans un monde en rapide évolution.



Créé en France en 1975, Ipsos est coté à l’Euronext Paris depuis le 1er juillet 1999. L’entreprise fait partie des indices SPF 120 et Mid-60 et est éligible au service de règlement différé (SRD).
ISIN code FR0000073298, Reuters ISOS.PA, Bloomberg IPS:FP www.ipsos.com

Compte de résultat consolidé
Comptes annuels au 31 décembre 2020

En milliers d'euros

31/12/2020

31/12/2019

Chiffre d'affaires

1 837 424

2 003 255

Coûts directs

(656 902)

(714 791)

Marge brute

1 180 522

1 288 464

Charges de personnel - hors rémunération en actions

(824 709)

(862 948)

Charges de personnel - rémunération en actions*

(8 730)

(6 924)

Charges générales d'exploitation

(173 639)

(218 902)

Autres charges et produits opérationnels

16 408

(995)

Marge opérationnelle

189 852

198 696

Dotations aux amortissements des incorporels liés aux acquisitions *

(5 409)

(5 160)

Autres charges et produits non courants *

(6 153)

(16 381)

Quote-part dans les résultats des entreprises associées

(711)

(615)

Résultat opérationnel

177 579

176 539

Charges de financement

(20 576)

(26 637)

Autres charges et produits financiers

(8 131)

(7 328)

Résultat net avant impôts

148 872

142 574

Impôts - hors impôts différés sur amortissement du goodwill

(35 462)

(34 539)

Impôts différés sur amortissement du goodwill *

(3 457)

(2 339)

Impôt sur les résultats

(38 919)

(36 878)

Résultat net

109 953

105 695

Dont part du Groupe

109 498

104 785

Dont part des minoritaires

455

910

Résultat net part du Groupe par action de base (en euros)

2,49

2,39

Résultat net part du Groupe par action dilué (en euros)

2,43

2,32

Résultat net ajusté *

130 166

130 719

Dont Part du Groupe

129 612

129 519

Dont Part des minoritaires

554

1 200

Résultat net ajusté, part du groupe par action

2,94

2,95

Résultat net ajusté dilué, part du groupe par action

2,88

2,87


Etat de la situation financière

Comptes annuels au 31 décembre 2020

En milliers d'euros

31/12/2020

31/12/2019

ACTIF

Goodwills

1 249 331

1 322 906

Droit d’utilisation de l’actif

125 270

152 646

Autres immobilisations incorporelles

88 849

89 076

Immobilisations corporelles

30 953

39 753

Participation dans les entreprises associées

1 856

1 114

Autres actifs financiers non courants

51 139

44 766

Impôts différés actifs

28 839

25 300

Actifs non courants

1 576 238

1 675 561

Clients et comptes rattachés

456 113

518 697

Actifs sur contrats

136 365

203 094

Impôts courants

12 511

14 833

Autres actifs courants

76 089

92 846

Instruments financiers dérivés

404

(1 094)

Trésorerie et équivalents de trésorerie

215 951

165 436

Actifs courants

897 433

993 812

TOTAL ACTIF

2 473 670

2 669 372

En milliers d'euros

31/12/2020

31/12/2019

PASSIF

Capital

11 109

11 109

Primes d'émission

515 854

516 000

Actions propres

(9 738)

(12 382)

Autres réserves

662 277

580 314

Ecarts de conversion

(185 192)

(96 352)

Résultat net – part du groupe

109 498

104 785

Capitaux propres - part du Groupe

1 103 809

1 103 475

Intérêts minoritaires

18 157

19 247

Capitaux propres

1 121 966

1 122 722

Emprunts et autres passifs financiers non courants

393 654

561 490

Dettes non courantes sur contrats de location

107 250

133 112

Provisions non courantes

1 743

762

Provisions pour retraites

32 862

33 058

Impôts différés passifs

60 503

72 196

Autres passifs non courants

23 660

14 980

Passifs non courants

619 673

815 599

Fournisseurs et comptes rattachés

292 382

300 681

Emprunts et autres passifs financiers courants

169 250

181 229

Dettes courantes sur contrats de location

36 913

41 971

Impôts courants

22 239

16 273

Provisions courantes

7 073

9 025

Passifs sur contrats

39 513

34 594

Autres passifs courants

164 661

147 278

Passifs courants

732 031

731 051

TOTAL PASSIF

2 473 670

2 669 372


Etat des flux de trésorerie consolidés

Comptes annuels au 31 décembre 2020

en milliers d'euros

31/12/2020

31/12/2019

OPERATIONS D'EXPLOITATION

RESULTAT NET

109 953

105 695

Eléments sans incidence sur la capacité d'autofinancement

Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

78 232

75 199

Résultat net des sociétés mises en équivalence, nets des dividendes reçus

711

636

Moins-value (plus-value) sur cessions d'actifs

152

323

Variation nette des provisions

1 642

5 889

Rémunération en actions

8 458

6 604

Autres produits et charges calculés

(1 669)

1 028

Frais d'acquisition de sociétés consolidées

770

2 383

Charge de financement

24 918

31 750

Charge d'impôt

38 919

36 878

CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT AVANT CHARGES DE FINANCEMENT ET IMPOT

262 085

266 386

Variation du besoin en fonds de roulement

134 594

(52 676)

Impôts payés

(27 761)

(35 854)

FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DE L'EXPLOITATION

368 919

177 855

OPERATIONS D'INVESTISSEMENT

Acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles

(35 069)

(43 232)

Produits des cessions d'actifs corporels et incorporels

285

81

(Augmentation) / diminution d'immobilisations financières

(713)

3 187

Acquisitions de sociétés et d'activités consolidés nettes de trésorerie acquise

(13 230)

(5 435)

FLUX DE TRESORERIE AFFECTES AUX OPERATIONS D'INVESTISSEMENT

(48 727)

(45 400)

OPERATIONS DE FINANCEMENT

Augmentation / (Réduction) de capital

-

-

(Achats) / Ventes nets d'actions propres

2 542

1 324

Augmentation des emprunts à long terme

78 406

62

Diminution des emprunts à long terme

(245 176)

(5 160)

Augmentation des prêts à long terme à des sociétés associées

(8 841)

(12 284)

Augmentation / (diminution) des découverts bancaires

464

(1 467)

Remboursement net des dettes locatives

(41 671)

(40 231)

Intérêts financiers nets payés

(22 164)

(25 367)

Intérêts nets payés sur obligations locatives

(4 455)

(4 508)

Rachats de participations ne conférant pas le contrôle

(164)

(10 935)

Dividendes versés aux actionnaires de la société mère

(19 771)

(38 649)

Dividendes versés aux minoritaires des sociétés intégrées

-

FLUX DE TRESORERIE PROVENANT DES OPERATIONS DE FINANCEMENT

(260 469)

(137 215)

VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE

59 722

(4 760)

Incidence des variations des cours des devises sur la trésorerie

(9 207)

(2 362)

TRESORERIE A L'OUVERTURE

165 436

167 834

TRESORERIE A LA CLOTURE

215 951

165 436


Etat des variations des capitaux propres consolidés

Comptes annuels au 31 décembre 2020

Capitaux propres

En milliers d'euros

Capital

Primes d'émission

Titres d'auto-contrôle

Autres réserves

Ecarts de conversion

Attribuables aux actionnaires de la société

Intérêts minoritaires

Total

Situation au 1er janvier 2019

11 109

516 038

(22 723)

633 697

(121 475)

1 016 646

18 314

1 034 960

IFRS16, Changement de méthode comptable

-

-

-

(9 488)

-

(9 488)

(44)

(9 532)

Variation de capital

-

-

-

-

-

-

-

-

Distribution dividendes

-

-

-

(38 327)

-

(38 327)

0

(38 327)

Effets des acquisitions et engagements de rachat des participations ne conférant pas le contrôle

-

-

-

105

-

105

73

177



Livraison d'actions propres concernant le plan d'attribution d'actions gratuites

-

-

9 162

(9 162)

-

-

-

-


Autres mouvements sur les actions propres

-

(38)

1 179

181

-

1 322

-

1 322


Rémunérations en actions constatées directement en capitaux propres

-

-

-

6 604

-

6 604

-

6 604


Autres mouvements

-

-

-

(1 970)

-

(1 970)

(357)

(2 327)

Transactions avec les actionnaires

-

(38)

10 341

(42 569)

-

(32 266)

(285)

(32 551)

Résultat de l'exercice

-

-

-

104 785

-

104 785

911

105 695

Autres éléments du résultat global

-

-

-

-

-

-

-

-

Investissements nets à l'étranger et couvertures afférentes

-

-

-

-

15 610

15 610

(69)

15 541

Impôts différés sur investissements nets à l'étranger

-

-

-

-

(4 267)

(4 267)

-

(4 267)

Variation des écarts de conversion

-

-

-

-

13 781

13 781

419

14 200

Réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des régimes à prestations définies

-

-

-

(1 710)

-

(1 710)

-

(1 710)

Impôts différés sur gains et pertes actuariels

-

-

-

385

-

385

-

385

Total des autres éléments du résultat global

-

-

-

(1 325)

25 124

23 799

350

24 149

Résultat global

-

-

-

103 460

25 124

128 584

1 261

129 844

Situation au 31 Décembre 2019

11 109

516 000

(12 382)

685 100

(96 352)

1 103 475

19 247

1 122 722















Capitaux propres

En milliers d'euros

Capital

Primes d'émission

Titres d'auto-contrôle

Autres réserves

Ecarts de conversion

Attribuables aux actionnaires de la société

Intérêts minoritaires

Total

Situation au 1er janvier 2020

11 109

516 000

(12 382)

685 100

(96 352)

1 103 475

19 247

1 122 722

Variation de capital

-

-

-

-

-

-

-

-

Distribution dividendes

-

-

-

(19 771)

-

(19 771)

(15)

(19 786)

Effets des acquisitions et engagements de rachat des participations ne conférant pas le contrôle

-

-

-

(8 443)

-

(8 443)

(705)

(9 148)



Livraison d'actions propres concernant le plan d'attribution d'actions gratuites

-

-

-

-

-

-

-

-


Autres mouvements sur les actions propres

-

(146)

2 638

50

-

2 542

-

2 542


Rémunérations en actions constatées directement en capitaux propres

-

-

-

8 458

-

8 458

-

8 458


Autres mouvements

-

-

-

(3 089)

-

(3 089)

166

(2 923)

Transactions avec les actionnaires

-

(146)

2 638

(22 796)

-

(20 304)

(554)

(20 858)

Résultat de l'exercice

-

-

-

109 498

-

109 498

455

109 953

Autres éléments du résultat global

-

-

-

-

-

-

-

-

Investissements nets à l'étranger et couvertures afférentes

-

-

-

-

(32 412)

(32 412)

440

(31 971)

Impôts différés sur investissements nets à l'étranger

-

-

-

-

8 699

8 699

-

8 699

Variation des écarts de conversion

-

-

-

-

(65 419)

(65 119)

(1 432)

(66 551)

Réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des régimes à prestations définies

-

-

-

(203)

(203)

-

(203)

Impôts différés sur gains et pertes actuariels

-

-

-

175

-

175

-

175

Total des autres éléments du résultat global

-

-

-

(28)

(88 832)

(88 860)

(992)

(89 852)

Résultat global

-

-

-

109 470

(88 832)

20 638

(536)

20 101

Situation au 31 Décembre 2020

11 109

515 854

(9 738)

771 776

(185 192)

1 103 809

18 157

1 121 966

Pièce jointe