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Intelligence artificielle : quelles relations allons-nous avoir avec nos machines ?

Une nouvelle ère s’annonce : "Les interactions humains-machines vont se démultiplier, assure Jean-Daniel Fekete, directeur de recherche à Inria, avec des chatbots, des smartphones, des objets et vêtements connectés, des robots".

Cet article est issu du Hors-série de Sciences et Avenir n°199 daté octobre-novembre 2019.

"Bonjour, je désirerais réserver une table vendredi soir". "Oui, pour combien de personnes ?" Un dialogue bien banal… sauf lorsqu’on sait qu’il se noue entre un humain et une IA ! Celle de l’assistant Duplex, proposé en 2019 par Google aux États-Unis, qui se charge de réserver un restaurant à votre place.

Objectif : capter le plus possible notre attention

Une nouvelle ère s’annonce : "Les interactions humains-machines vont se démultiplier, assure Jean-Daniel Fekete, directeur de recherche à Inria, avec des chatbots, des smartphones, des objets et vêtements connectés, des robots". L’objectif des fabricants de ces produits ? "Susciter des interactions en permanence pour capter le plus possible notre attention". À des fins commerciales, bien sûr. Et pour y parvenir, les ingénieurs étudient de près le cerveau… humain. "C’est un processeur qui a peu de mémoire, réagit lentement et se fatigue vite. Il est émotionnel et a peur de perdre le contrôle", résume Jean-Daniel Fekete. Pas question donc que la machine aille trop vite, nous fatigue, nous agace ou nous inquiète. "Une interaction est réussie lorsque la machine accomplit la tâche demandée et que l’utilisateur se sent bien", renchérit Catherine Pelachaud, directrice de recherche à l’Institut des systèmes intelligents et robotiques (Isir) du CNRS.

Une amitié high-tech qui peut être risquée

L'équipe de Catherine Pelachaud a mis au point Greta, un humanoïde qui, entre autres, coache les candidats pour des entretiens d’embauche. Les scientifiques l’ont dotée de stratégies précises pour "faire la conversation". "Elle dispose d’un choix de comportements (sourires, gestes, mouvements de tête) qu’elle déclenche à bon escient, d’un 'mécanisme d’adaptation' qui consiste à générer un certain mimétisme par rapport à son interlocuteur. Elle capte aussi les émotions." L’humain se sent ainsi "écouté", "il ressent une empathie pour la machine". E[...]

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