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Instruction. Explosions de Beyrouth : l’enquête suspendue au sort réservé au juge Tarek Bitar

Le juge chargé de l’instruction sur la gigantesque explosion qui a endeuillé Beyrouth il y a plus d’un an a dû suspendre provisoirement son enquête à la suite d’une demande de dessaisissement déposée par l’un des responsables mis en cause. Le prélude à une mise à l’écart définitive ?

“De toute évidence, le pouvoir livre une bataille cruciale” contre Tarek Bitar, le juge chargé de l’enquête sur la double explosion meurtrière qui a dévasté des quartiers entiers de Beyrouth le 4 août 2020, “en utilisant toutes les armes” à sa disposition, écrit le site libanais Daraj. Dans cette “bataille cruciale”, la classe politique a remporté cette semaine un round judiciaire qui pourrait se révéler décisif.

Ainsi, le magistrat a été contraint de suspendre son instruction après une plainte déposée contre lui par le député et ex-ministre de l’Intérieur Nohad Machnouk, qui fait l’objet, comme d’autres responsables, de poursuites judiciaires dans cette affaire. Ce dernier réclame non moins que le dessaisissement du juge, arguant du fait que les ministres et les responsables ne peuvent être poursuivis que par la seule Haute Cour de justice.

À lire aussi: Justice. Explosions de Beyrouth : l’ex-Premier ministre a quitté le Liban

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Il s’agit du dernier épisode en date du bras de fer qui oppose Tarek Bitar, qui avait relancé les poursuites après avoir succédé au premier juge d’instruction récusé en février dernier, aux nombreux responsables politiques et sécuritaires, protégés par une immunité, mis en cause dans ce dossier.

Il leur est principalement reproché de ne pas avoir pris de mesures alors qu’ils étaient informés du danger que constituait l’énorme quantité de nitrate d’ammonium stocké sans précaution depuis 2013 dans un

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