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INFO JDD. 867 démantèlements de camps de migrants ont eu lieu à Calais en 2020, souvent dans la violence

Cette semaine, la France a découvert, stupéfaite, les images de violences policières à l'encontre d'exilés installés sur la place de la République à Paris. Des migrants expulsés manu militari de leurs tentes, des cohortes de malheureux poursuivis dans des rues de la capitale et des pluies de coups. À 300 kilomètres plus au nord, à Calais (Pas-de-Calais), où plus d'un millier de personnes vivent dans des conditions indignes, de telles scènes sont quasi quotidiennes. Le JDD a pu compiler les données relatives aux expulsions collectées chaque mois par le collectif interassociatif Human Rights Observers, qui surveille les opérations policières. Le résultat est saisissant : du 1er janvier au 26 novembre 2020, 867 démantèlements de camps ont eu lieu à Calais.

Lors de ces évacuations, 298 exilés ont été interpellés, et les forces de l'ordre ont saisi au moins 2 051 tentes, 554 sacs de couchage et couvertures, et 186 vêtements ou valises. Au cœur de l'hiver, les réserves de bois de chauffage distribuées par les associations calaisiennes aux exilés ont été confisquées à 75 reprises.

Des nuits où les forces de l'ordre secouent leurs tentes

Ces opérations sont souvent émaillées de violences. En septembre, les occupants d'un campement de fortune ont ainsi été délogés à coups de grenades lacrymogènes. Blessé, l'un d'entre eux a été admis à l'hôpital. D'après les associations sur place, le 11 novembre, six personnes ont été rouées de coups par des CRS et un migrant a été atteint par un tir...


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