Inflation : le reste à vivre des ménages modestes « durement touché » en 2022

Une jeune femme compte son argent dans son porte-monnaie
Une jeune femme compte son argent dans son porte-monnaie

Après l'énergie ou les carburants, les prix de l'alimentaire vont grimper. En grande distribution, on assiste à des hausses spectaculaires qui tirent vers les 5% selon la société d'analyse de données IRI, citée par BFMTV. Surtout, au-delà des pâtes (+15%), des surgelés (+11%) ou des huiles (+9%), la hausse des prix s'est généralisée. Et sont les premiers prix avec une flambée de 6,6% de leur prix - contre 3,3% pour les marques de distributeurs - qui sont le plus lourdement touchés. Par effet domino, ce sont aussi les ménages les plus modestes qui souffrent le plus lourdement de cette situation.

« Au vu de l'augmentation des prix de production agricole, il faut dans tous les cas s'attendre à une augmentation des prix alimentaires. Ils pourraient croître de 3,9% d'ici à la fin de l'année, après une hausse de 3,3% entre décembre 2021 et avril 2022 », estime Stéphane Colliac, économiste France chez BNP Paribas, dans Les Echos. L'expert craint un pic d'inflation pour la rentrée de septembre avec des conséquences importantes sur le budget des ménages les plus modestes. La Banque de France évalue l'inflation à 3,7% dans son scénario le plus optimiste. Dans ses projections les plus pessimistes, elle pourrait monter jusqu'à 4,4%.

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