Inflation: comment les restaurateurs s’adaptent face à la flambée des prix?
Face à la flambée des prix de l’énergie et de certains produits alimentaires, 40% des professionnels de la restauration assurent avoir augmenté leurs prix depuis janvier 2022, selon le GNI. Une mesure nécessaire pour leur survie, bien que d’autres solutions existent pour réduire les pertes.
Après des mois de fermeture liées au , le secteur la restauration est désormais frappé de plein fouet par , poussant les professionnels à trouver des solutions pour éviter la catastrophe. En un an, les prix alimentaires ont flambé de 2,8%, 7,2% pour les produits frais, selon les données de l’ publiées en mars. Dans le détail, ce sont les pâtes et la moutarde qui ont connu la plus forte augmentation. Ils se vendent respectivement 13,4% et 7,8% plus cher qu’en mars 2021, d’après l’ qui a passé au crible les produits alimentaires vendus en grande distribution. On retrouve ensuite l’huile (+7,4%), la farine (+7,1%), la viande (+5,3%), le café (+4,5%), le sucre (+4,2%), le beurre (+3,5%) et les œufs (+3,3%). Une hausse des prix qui s’explique par "les aléas climatiques, impactant les récoltes, et par l", détaille Emily Mayer, directrice Business Insights auprès de l'institut IRI.
Et les prix devraient encore augmenter les prochains mois selon l’experte, . Cette dernière "a provoqué un choc majeur sur les marchés des produits de base et modifié la physionomie des échanges, de la production et de la consommation dans le monde. Les prix vont se maintenir à des niveaux historiquement élevés jusqu’à la fin de 2024", a d’ailleurs alerté la Banque mondiale dans un .
Le prix de l’huile de tournesol a presque triplé en un an
Depuis l’offensive russe en Ukraine, certaines denrées ont vu leur prix s’envoler. C’est notamment le cas de dont près de 80% de la production mondiale provient des deux pays en guerre. Son prix tournait autour des "350-380 euros la tonne contre 1.000 euros aujourd’hui", explique Franck Trouet, porte-parole du Groupement National des Indépendants hôtellerie et restauration (GNI). Une situation qui a poussé les restaurateurs et les consommateurs à se ruer sur cette huile pour en stocker. Résultat: les rayons sont vides depuis plusieurs semaines et certains distributeurs, dont les grossistes, rationnent les ventes. "Il n’y en a plus beaucoup dans les rayons[...]
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