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Inflation: pourquoi les prix de l'alimentaire flambent bien plus que ceux de l'énergie

GRAPHIQUE. Jamais il n'a été aussi cher de faire ses courses. Et les négociations qui se terminent entre fournisseurs et distributeurs permettent déjà d’anticiper une hausse supplémentaire de 10 à 15 % sur les prix des produits alimentaires.

C’est, après les retraites, l’autre sujet chaud du gouvernement. Jamais le panier de courses n’a été aussi cher. La note pourrait même encore s’alourdir, car les négociations qui se terminent entre fournisseurs et distributeurs permettent déjà d’anticiper une hausse supplémentaire de 10 à 15 % sur les prix des produits alimentaires.

La fin du "quoi qu’il en coûte" interdit toute politique volontariste de type "chèque alimentaire". Emmanuel Macron préfère se tourner vers les distributeurs, à qui il demande de jouer leur rôle d’amortisseurs des prix. Finalement, chaque enseigne va proposer, pendant trois mois, son propre panier en rognant sur ses marges.

Lire aussiComment la grande distribution passe au système D pour affronter les pénuries

Ce qui leur coûtera quelques centaines de millions d’euros. Les centaines d’articles proposés seront identifiées par un logo commun. Un service minimum pour une inflation maximum.

Inflation alimentaire et générale Crédit : Challenges
Inflation alimentaire et générale Crédit : Challenges

Ce qu'il faut retenir

1. Tous les articles sont concernés

L’inflation alimentaire atteint des sommets avec une hausse de 14,5 % en février et sur douze mois, dépassant le record de juillet 2008. Tous les articles sont impactés par la hausse des matières premières répercutée avec un trimestre de retard. Les produits à faible transformation (huile, œufs, volaille) affichent les plus fortes augmentations, supérieures à 20 %.

2. L'écart entre l'inflation alimentaire et l'inflation générale ne cesse de se creuser

Le rythme annuel d’inflation générale reste à un niveau élevé (6,2 % en février) mais demeure stable depuis juin, profitant du bouclier énergétique et de la baisse des prix du pétrole et du gaz. L’écart entre les deux courbes ne cesse de se creuser. Le gouvernement a peu de prise sur l’alimentaire et un "bouclier" n’est pas à l’ordre du jour.

3. Les multinationales sont hostiles aux accords de prix avec la grande distribution

Les PME ont signé un accord de prix début mars avec la grande distribution, mais pas les multinationales qui veulent faire p[...]

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