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Inconnu. Tchad : Déby est mort, et maintenant le chaos ?

Après l’annonce de la mort d’Idriss Déby, mardi 20 avril, s’ouvre une ère d’incertitude pour le Tchad et pour toute la région. Alors que le pays est essentiel dans la lutte contre les terroristes, les militaires ont pris le pouvoir, avec à leur tête le fils du président défunt. Mais faut-il accepter ce coup d’État au nom de la sécurité, s’interroge cet éditorialiste ?

La dernière bataille aura été fatale à Idriss Déby Itno. À en croire son armée, le guerrier d’Amdjarass [sa ville d’origine, dans l’est du pays] est tombé au front, samedi 17 avril, dans des affrontements entre les forces loyales et les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) [qui ont lancé une offensive vers la capitale le 11 avril].

La baraka qui a souvent accompagné l’ancien de l’école de guerre interarmées française a fini par le lâcher. Le fils de berger zaghawa [la tribu d’Idriss Déby], terreur des terroristes de Iyad Ag-Ghali [chef du groupe terroriste Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM)], maître de la zone dite des trois frontières, que partagent le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et des disciples d’Abubakar Shekau, le gourou de la nébuleuse secte islamiste Boko Haram, est parti par les armes, comme il est venu au pouvoir, en 1990.

Le dénouement de la tragédie du maréchal tchadien servi par l’armée de son pays est plausible mais n’en suscite pas moins des doutes auprès des nombreux “saint Thomas” qui ne croient pas sans avoir vu. Sans remettre en cause la version des frères d’armes du maréchal, on ne saurait non plus balayer de tout go celles qui ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux et autres [mardi 20 avril, le porte-parole de l’armée tchadienne a annoncé qu’Idriss Déby était mort “au combat”, après être allé affronter le Fact, au nord de N’Djamena. Une version sur laquelle se penchent des observateurs].

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