Impôts : suppression du Pinel, la fin programmée d'une niche fiscale qui vous coûte cher
Cette fois, la messe est dite. Le gouvernement a officiellement annoncé ce lundi la fin du dispositif Pinel. Jugé inefficace, le Pinel ne sera donc pas prolongé au-delà du 31 décembre 2024. Ce dispositif mis en place en 2014, et qui faisait suite à plusieurs dispositifs similaires (Robien, Borloo, Scellier, etc.) a déjà été sérieusement raboté depuis le 1er janvier. Il faut dire que son efficacité est très décriée.
La Cour des comptes a déjà réclamé sa suppression étrillant au passage son « impact économique limité » pour le soutien au secteur du bâtiment et son efficacité faible » pour accroître le nombre de logements locatifs accessibles.
Mais aussi la Cour a pointé le coût annuel pour les finances publiques de ce système qui offre une réduction d'impôt aux particuliers en contrepartie d'un investissement dans l'immobilier locatif.
Jusqu'à 6 000 euros de réduction d'impôt par an
Jusqu'à la fin de 2022, le taux de réduction variait de 12%, 18% ou 21% du montant de l'acquisition dans la limite de 300 000 euros. Et ce pour une durée comprise entre 6 ans, 9 ans ou 12 ans. La réduction d'impôt peut ainsi atteindre 6 000 euros par an maximum, durant les 6 à 9 premières années, avant de baisser à 3 000 euros pour ceux qui s'engagent sur 12 ans. Depuis le début 2023, la réduction a été conditionnée et limitée à 10,5%, 15% ou 17,5% du montant de l'acquisition selon la durée de location.
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