Avant de rencontrer le président Emmanuel Macron pour lui soumettre une liste de potentiels ministres jeudi 19 septembre, le Premier ministre Michel Barnier a rencontré plus tôt dans la journée les forces politiques susceptibles de participer à son gouvernement. Il aurait assuré qu'il n'envisageait pas de «hausse d'impôts sur les classes moyennes et les Français qui travaillent», selon Gabriel Attal, qui a rendu compte de cette réunion aux députés macronistes. Cet engagement sur la fiscalité est «vital pour nous», a déclaré Gabriel Attal, selon des participants.Les députés macronistes ont prévenu à plusieurs reprises ces derniers jours qu'ils ne participeraient pas à un gouvernement prévoyant des hausses d'impôts malgré le dérapage de la dette et des déficits. L’entourage de Michel Barnier a toutefois indiqué à plusieurs médias que le Premier ministre «ne s’interdit pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale», et donc de taxer davantage les plus hauts revenus. «Barnier considère que depuis Macron il y a eu un enrichissement sans précédent des plus riches en France», assure une source du Parisien.
Cela pourrait se traduire par le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), supprimé par le gouvernement Édouard Philippe en 2017, conformément aux promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Il avait alors été remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), qui ne prend en compte dans son calcul que les biens immobiliers et non plus les actifs (...)
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