Impôt sur l'immobilier locatif : comment déclarer les loyers que vous avez touchés

Monopoly - © pixarno - stock.adobe.com
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Micro-foncier, régime réel, déficit foncier, charges déductibles... Bienvenue dans le monde des revenus fonciers ! Ou, sans jargon, dans le monde des propriétaires qui louent un logement, touchent des loyers... et doivent les déclarer au fisc quand a sonné l'heure de la déclaration de revenus.

Si les loyers perçus chaque année ne dépassent pas 15 000 euros, vous avez le choix entre le régime d'imposition réel, qui nécessite un décompte strict des charges, et le régime simplifié dit « micro-foncier ». Plus d'un tiers des contribuables déclarant des revenus fonciers font le choix de ce régime simplifié, qui permet d'éviter de remplir une déclaration annexe, et de bénéficier d'une déduction forfaitaire plutôt que de lister le menu détail de vos dépenses locatives.

Ce choix s'opère dès le début de l'étape 3 de la déclaration en ligne. A la rubrique « Revenus », vous devez soit cocher la case « Micro foncier : recettes brutes n'excédant pas 15 000 euros / location non meublée » pour le régime simplifié, soit la case « Revenus fonciers / location non meublée ».

Si vous cochez la case « Revenus fonciers », pour choisir le régime réel, une fenêtre s'ouvre immédiatement, vous demandant quelle déclaration annexe correspond à votre situation : la 2044 dans la plupart des cas, la 2044 spéciale de façon plus marginale pour des dispositifs fiscaux spécifiques (15% des foyers déclarant des revenus fonciers sont concernés), et la 2044 EB si vous êtes concernés par les dispositifs d'investissement locatif (Pinel, Denormandie, Scellier, etc.).

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