Immobilier : le Pays basque, un exemple de marché devenu inaccessible aux autochtones
Ils sont nombreux, ces endroits de France où il fait bon vivre, où tout le monde a envie d’aller passer un week-end, ses vacances, couler sa retraite. Où l’on se voit finir ses jours. Le Pays basque est emblématique de ces territoires bénis des dieux, qui semblent réunir tous les atouts, du climat flatteur à la beauté des paysages en passant par l’art de vivre et la profondeur culturelle. Depuis la pandémie, ces mêmes spots sont ceux où l’on veut déménager, s’établir et télétravailler. Soit. Tout cela. Tout cela est bel et bien, mais tout cela a un effet terrible : la séduction toujours accrue des endroits les plus touristiques de notre pays, en y attirant des ménages venus des métropoles, des étrangers aussi, en exclut les gens du cru. Les Basques ne peuvent plus se loger au Pays basque. Les Bretons ne peuvent plus se loger en Bretagne, où les prix sont hors de portée de leurs moyens.
C’est ce cancer immobilier que le quotidien Sud-Ouest, inspiré par les agents immobiliers locaux, a voulu diagnostiquer finement et traiter à la faveur d’un colloque organisé à Bayonne la semaine dernière. De nombreux élus territoriaux, maires, responsables de l’exécutif départemental, parlementaires, et des professionnels de l’immobilier. Cette initiative privée et géographiquement ciblée fait écho à des débats sur le même sujet au plus haut niveau de l’État. Le ministre de la ville et du logement a créé à la fin de l’année 2022 un groupe de travail sur le logement des autochtones dans les communes (...)
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