Immobilier locatif : des SCPI pour remplacer le Pinel ?
Encadrement des loyers, interdiction de location des logements très énergivores, hausse du coût des crédits… L’investissement locatif relève du parcours du combattant depuis quelques années. Et la suppression du Pinel, fin 2024, risque de lui porter le coup de grâce. Entré en vigueur il y a dix ans, ce dispositif permet aux particuliers investissant dans des logements neufs, ou à rénover, de bénéficier d’une réduction de leur impôt sur le revenu. En échange, ils consentent à leurs locataires des loyers inférieurs de 10% à 15% à ceux du marché, pour faciliter le logement des classes moyennes, aux revenus trop élevés pour prétendre au parc social mais insuffisants pour se loger correctement dans le privé. Le Pinel finance ainsi la construction de logements dits intermédiaires, dont les loyers se situent entre ceux des HLM et ceux du parc privé. Mais il s’agit d’un dispositif à «l'efficacité très relative, qui a justifié sa suppression au 31 décembre 2024», assène le ministre démissionnaire de l’Economie, Bruno Le Maire, dans sa réponse à un rapport de la Cour des comptes sur le Pinel, publié ce jeudi 5 septembre.
Un rapport bien différent de celui de 2018, dans lequel la Cour prônait la suppression de ce dispositif d’investissement locatif. D’abord, l’évaluation menée par la Cour des comptes depuis l’entrée en vigueur du Pinel en 2014 «montre que les locataires correspondent à la cible visée par le dispositif». En effet, les locataires que la Cour a consultés lui «ont exprimé leur (...)
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