Immobilier: comment investir malgré les difficultés actuelles
Immobilier, investir en terrain complexe. Dans un contexte où l'offre se fait rare et les contraintes administratives, fiscales et environnementales se durcissent, miser sur le logement nécessite des stratégies précises. Les pistes à suivre pour garantir sérénité et rentabilité.
Des côtes bretonnes ou vendéennes au Pays basque ou aux Landes, la grogne est générale sur la façade atlantique: de nombreux locataires n'arrivent plus à se loger. Non pas parce qu'ils ne pourraient pas faire face aux loyers demandés, ou parce qu'ils ne présenteraient pas les garanties nécessaires. Mais bien parce qu'il n'y a pas assez de logements disponibles. La faute, selon les habitants du cru, aux locations touristiques qui vident le parc traditionnel, et aux Parisiens avides de résidences secondaires, qui font augmenter les prix et les empêchent également d'accéder à la propriété.
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Une offre en baisse
Ces dernières années, la tension sur le marché locatif semblait être l'apanage des grandes métropoles, elle s'est aujourd'hui étendue à l'ensemble du territoire. "L'offre de biens à louer a baissé quasiment de moitié en quatre ans, constate Philippe de Ligniville, directeur général adjoint du site d'annonces Bien'ici. Au premier trimestre 2023, on note un recul de 17% sur un an."
En conséquence, la situation apparaît favorable aux investisseurs: une offre rare et une demande forte permettent de conserver un bon niveau de loyer, et donc un bon rendement. Mais, en pratique, louer devient de plus en plus complexe, avec une réglementation toujours plus contraignante dans l'ancien, quel que soit le type de bail, tandis que la remontée des taux d'intérêt et la brutale chute de la construction freinent les candidats dans le neuf.
Dans l'ancien, "les investisseurs plébiscitent la location meublée, plus attractive fiscalement", remarque Thomas Blin, cofondateur de la plateforme Ouiker. De fait, dans le cas de la location vide, les sommes perçues sont soumises à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2%): un contribuable imposé dans la tranche marginale à 30% reverse donc près de la moitié de ses revenus fonciers au fisc. Il peut cependant déduire des loyers bruts certaines dépense[...]
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